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déni de grossesse

Les essentiels à retenir sur le déni de grossesse

Encore peu connu, le phénomène de déni de grossesse a fait beaucoup parler de lui ces derniers temps. Son nom induit fréquemment les gens en erreur par rapport au fait que la future mère nie, de manière volontaire, sa situation. Les préjugés et l’incompréhension se font alors nombreux. Mais qu’en est-il vraiment de cette pathologie ? Quelles sont ses causes ? Ses conséquences ? Et quel type de femme peut être sujet à un déni de grossesse ? Zoom sur ce phénomène encore méconnu.

C’est quoi le déni de grossesse ?

Il est question de déni de grossesse lorsqu’une femme ignore qu’elle est enceinte. Plus précisément, il y a une grossesse physique, mais la grossesse psychique n’existe pas chez la femme atteinte de ce phénomène. Celle-ci vit alors comme si elle n’était pas enceinte. D’ailleurs, aucun des signes habituels de la grossesse ne peut être signalé. Par ailleurs, les mouvements du fœtus ne sont pas ressentis par la mère. S’ils le sont, ils sont souvent confondus avec des troubles du système digestif.

Pour approfondir un peu plus le sujet, découvrez ci-après ses symptômes et ses variantes.

Les symptômes

En général, aucun symptôme ne permet de déterminer qu’une femme fait un déni de grossesse ou non. Effectivement, ce phénomène est caractérisé par :

  • Une grossesse qui ne se voit pas : la future mère n’est pas consciente d’être enceinte. A cet effet, elle ne présente pas les symptômes habituels de la grossesse. Son ventre ne se gonfle pas, elle ne prend pas de poids et n’est pas sujette à un masque de grossesse. Ces femmes mènent une vie normale, sortent la nuit et font du sport. Certaines continuent même de prendre leur pilule.
  • Des règles qui sont toujours présentes : durant le déni de grossesse, le corps lui-même décide de cacher la grossesse. Ainsi, les règles ne sont pas interrompues. Il n’est donc pas question d’aménorrhée.

Les types de déni de grossesse

Deux types de déni de grossesse peuvent être identifiés selon les cas :

  • Le déni de grossesse partiel : on parle de déni de grossesse partiel lorsque la grossesse est découverte entre le premier trimestre et le terme. Cette découverte peut se faire via la mère qui ressent les mouvements du fœtus ou lors d’une visite chez le médecin. Une fois que la future mère prend conscience de son état, son corps se transforme très rapidement. Le ventre pousse en un temps record.
  • Le déni de grossesse total : La femme ne découvre son état qu’au moment de l’accouchement. Dans la majorité des cas, cette découverte est faite aux urgences, lorsque la femme y est emmenée pour des douleurs abdominales.

Le déni de grossesse est-il dangereux ?

Ce phénomène ne met, en aucun cas, la vie de la mère ni celle de l’enfant, en danger. La grossesse, malgré qu’elle ne soit pas connue par la mère, se déroule, généralement bien. Toutefois, les complications peuvent se produire lors de l’accouchement en ce qui concerne le déni total. D’autant plus que la femme peut accoucher seule et sans assistance médicale.

Par ailleurs, certains pensent qu’il aurait un lien avec les infanticides. Effectivement, confrontée à un accouchement « surprise », la femme subit aussi un choc en voyant un bébé qui est, généralement bleu (ce dernier ne respire pas encore). Confrontée à ce double choc, la femme peut se débarrasser de l’enfant. Néanmoins, dans la majorité des cas, les enfants issus de déni de grossesse sont aimés et correctement pris en charge par leur famille.

Le véritable danger lié à ce phénomène est d’ordre psychologique. La femme fait, en effet, face à un très grand choc psychologique. En plus de vouloir comprendre ce qui lui arrive, elle fait aussi face aux jugements de la société. Il peut même arriver que certaines femmes soient laissées par leur partenaire.

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Quelles sont ses causes ?

Les scientifiques ont l’étudié depuis assez longtemps. Le phénomène est d’ailleurs classé parmi les troubles psychiatriques. La grossesse, en plus de permettre la croissance de bébé dans le vendre de la femme, prépare aussi cette dernière, psychiquement, à devenir mère. Ainsi, derrière chaque déni de grossesse se cache une cause personnelle et intime. Mais, en général, les facteurs suivants peuvent causer un déni de grossesse :

  • La pauvreté, voire l’absence de communication de la future mère par rapport à ses émotions ;
  • Un rapport au corps et à la sexualité non défini ;
  • L’incertitude par rapport au désir d’enfant ;
  • Des traumatismes liés au passé ou au présent.

Et ses conséquences ?

La connaissance de la grossesse constitue un véritable choc pour la mère qui doit se faire à l’idée et être psychiquement prête à la maternité. Ainsi, dans le cas d’un déni partiel, elle peut persister dans le déni même si elle découvre qu’elle est enceinte. Certaines d’entre elles peuvent ici demander l’interruption de leur grossesse ou opter pour l’abandon de l’enfant.

La conséquence la plus dramatique d’un déni de grossesse reste inévitablement l’infanticide. La mère peut, effectivement, trouver l’enfant comme une chose encombrante dont elle doit se débarrasser. Quoi qu’il en soit, une mère qui a fait un déni de grossesse doit toujours bénéficier d’un accompagnement psychologique.

Qui peut être atteinte?

En la matière, il n’existe pas de profil type de la femme qui peut être touchée. En effet, ce phénomène peut toucher toutes les femmes de tous âges, même celles qui pensent être stériles ou ménopausées.

Sources:
https://www.magicmaman.com/,et-si-le-deni-de-grossesse-m-arrivait,409,3354909.asp
https://www.santemagazine.fr/sante/grossesse-et-bebe/grossesse-et-sante/4-choses-a-savoir-sur-le-deni-de-grossesse-171104