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infections respiratoires basses

Les infections respiratoires basses, c’est quoi ?

Les infections respiratoires basses également appelées infections respiratoires inférieures sont des infections qui regroupent diverses pathologies respiratoires. Elles affectent les voies aériennes inférieures ou les poumons. Parmi ces groupes d’infections, la bronchiolite aigue, la BPCO, la grippe et la pneumonie sont les plus courantes. Les infections respiratoires basses font parties des causes de mortalité et de morbidité élevé à travers le monde.

Classification des infections respiratoires basses

La bronchite aigüe

Cette forme d’infection respiratoire basse est représentée par une inflammation importante des bronches et des bronchioles. D’origine virale, elle se manifeste par une toux grasse suivie d’une surproduction de mucus.

La pneumonie

Elle est particulièrement fréquente et potentiellement grave chez les jeunes et les personnes âgées. En bref, elle se résume en une infection sévère du parenchyme pulmonaire. Il s’agit d’une maladie mortelle provoquée par la bactérie appelée streptococcus pneumoniae. En outre, des germes tiers comme le virus et les champignons peuvent engendrer cette infection respiratoire basse. Les symptômes cliniques se présentent par la douleur thoracique, la fièvre, la toux et les expectorations.

La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

Cette infection respiratoire basse se présente sous une forme sévère des symptômes habituels de la bronchopneumopathie chronique obstructive. Elle se caractérise par un volume des crachats épais et une aggravation de toux ainsi qu’un essoufflement. Son origine provient du tabagisme, ou d’une inflammation non infectieuse des bronches ou d’une infection aiguë d’origine bactérienne ou virale. Du reste, en absence de soins, la BPCO peut provoquer une mort lente des malades.

Comment diagnostiquer les infections respiratoires basses chez l’adulte

Cas de la bronchite aigüe

Le diagnostic est clinique, et aucun n’examen supplémentaire ne sera appliqué. Ce n’est qu’après une semaine d’aggravation du cas que l’on procède à la radiographie thoracique. Toutefois, les complications sont rares. Environ 10 millions de cas annuel de bronchite aigüe se présente rien qu’en France.

Cas de la pneumonie aigüe

Cette infection avoisine 600 000 cas annuel en France. Son diagnostic est difficile. Cela repose sur une radiographie et sur un faisceau d’arguments cliniques qui dépendent de la technicité de l’examinateur. Par ailleurs, les signes cliniques sont rarement présents au même moment. Ces symptômes sont :

  • Une toux ;
  • Une dyspnée ;
  • Une fièvre ;
  • Une tachycardie ;
  • Une polypnée ;
  • Une douleur thoracique ;
  • Une impression de gravité ;
  • Une matité localisée ;
  • Une expectoration.

Chez le sujet âgé, la symptomatologie est compliquée, car elle est très trompeuse. En effet, chez ces derniers, la pneumonie peut prêter confusion à une dyspnée, une tachypnée ou une aggravation d’une infection chronique antérieure. De ce fait, le spécialiste de la santé va devoir recourir à un scanner sans injection pour relever le doute.

infections respiratoires basses

Cas de bronchopneumopathie chronique obstructive

Elle affiche 2 000 000 de cas annuel en France, conduisant 50 000 à 60 000 hospitalisations. Elle est majoritairement d’origine tabagique. Notamment, elle se caractérise par une occlusion bronchique incomplètement réversible. Pour mesurer son degré de sévérité, une exploration fonctionnelle excluant l’épisode aigu doit se faire. Cela permettra d’effectuer un traitement optimal. Toutefois, le diagnostic est assez délicat. En effet, les critères d’évaluations de la BPCO sont nombreux. Parmi les pistes, la présence de toux et de fièvre inconstante et de purulences des expectorations sont mise en évidence. En outre, l’utilisation d’une radiographie pulmonaire est peu convaincante.

Comment traiter les des infections respiratoires basses ?

Cas de la bronchite aigüe

  • Repos ;
  • Médicaments antitussifs. Leurs utilisations ne doivent pas dépasser de quelques jours en absence d’avis médical ;
  • Fluidifiants bronchiques, s’il y a une toux grasse ;
  • Les solutions par inhalation ;
  • Les révulsifs et cataplasmes…
  • L’antibiothérapie n’est jamais utilisée dans le traitement d’une bronchite aigüe

Cas de la pneumonie aigüe

Une antibiothérapie sera prescrite dès que le diagnostic est posé. La dose se basera en fonction des facteurs de risque et du lieu où vit le patient (ville, campagne…). Chez l’adulte, par exemple, un soin par amoxicilline est envisageable. Un paracétamol sera également prescrit pour atténuer la douleur thoracique. Le traitement fera une observance après les 48h de la prise du médicament. En absence d’amélioration, une radiothérapie sera exigée. À ce stade, le patient sera hospitalisé.

  • En cas de pneumopathie sévère, l’hospitalisation s’appuiera avec des soins adjuvants tels que l’oxygénothérapie, l’hydratation, et peut-être une ventilation mécanique.
  • Une vaccination contre le pneumocoque sera indiquée aux patients présentant une ablation de la rate ainsi qu’une vaccination contre la grippe chez les plus de 60 ans.

Cas de BPCO

  • Arrêt impératif du tabagisme ;
  • Vaccin contre la grippe ;
  • Inhalation en aérosol de médicaments bronchodilatateurs ;
  • Pratique d’’exercices physique régulière est efficace aux stades précoces de la BPCO ;
  • Si vous travailler dans un cadre exposé à des polluants, consultez un médecin de travail afin qu’il puisse vous aider à changer de poste ;
  • Une fois que la BPCO apparaisse, une kinésithérapie et/ou une réhabilitation respiratoire est nécessaire pour faire face aux efforts ;
  • Dans les stades évolués, une administration d’oxygène par tuyauterie est nécessaire.

Sources:
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=bronchite_aigue_pm
https://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/broncho-pneumopathie-chronique-obstructive/quels-types-bpco