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Mieux comprendre la maladie de Parkinson

Beaucoup en sont touchés sans jamais en être conscients. Peu le savent. La maladie de Parkinson est l’une des fréquentes maladies du système nerveux qui résulte de la dégradation des neurones et cellules souches responsables de la dopamine. Actuellement, il y a près de 5 000 000 de personnes touchées dans le monde, et près de 200 000 cas seulement en France. Et on peut dire qu’il n’y a pas encore de traitement efficace capable de traiter en profondeur cette maladie. Certaines personnes arrivent très bien à vivre avec tandis que d’autres ont besoin d’une réelle rééducation pour l’accepter. Ci-après les éléments clés sur comment mieux la comprendre.

Maladie de Parkinson : définition et mécanisme

La maladie de Parkinson est l’une des maladies neurodégénératives qui attaquent principalement la substance noire du cerveau ou le locus niger. La dopamine est le neurotransmetteur responsable du contrôle de chacun des mouvements de notre corps, notamment des mouvements automatiques comme les expressions du visage.

Comment l’obtient-on ?

Quand 50 à 70% de nos cellules dopaminergiques se dégradent, les premiers symptômes de la maladie de Parkinson commencent à apparaître un à un.

Quand nous avons la maladie de Parkinson, nous produisons moins de dopamine conduisant notre cerveau à ne plus fonctionner normalement. Nous pouvons avoir du mal à exécuter ou à limiter un ou plusieurs mouvements de notre corps. Quant aux mouvements automatiques, nous aurions de la difficulté à les déclencher volontairement. Nous devons les penser si avant nous pouvons les déclenchons naturellement. Ainsi, de simples gestes comme franchir le seuil d’une porte ou lacer ses chaussures peuvent devenir de dures épreuves pour nous.

Comment se présente la maladie de Parkinson ?

La maladie de Parkinson est donc une maladie des articulations, une maladie qui consiste à la difficulté de réaliser des mouvements et une rigidité. Les malades éprouvent des troubles de la mobilité, des apathies ou un désintéressement général. Les principales causes à l’origine de la maladie de Parkinson demeurent jusqu’alors inconnues. Cependant, plusieurs pistes indiquent qu’elle peut être due soit à des facteurs génétiques (5% des cas et peuvent arriver aux jeunes) soit à des facteurs environnementaux soit à la combinaison de ces deux facteurs.

Parfois, les patients ne ressentent des signes qu’après 5 à 10 ans, et c’est là qu’ils se font diagnostiquer et traiter. Elles sont différentes d’une personne à une autre. Et il a été identifié que l’âge moyen du diagnostic est de 58 ans. Parmi les symptômes les plus évoqués, les malades de Parkinson peuvent manifester de la raideur, de la lenteur du mouvement (bradykinésie), du tremblement essentiel au repos, et de l’akinésie (comme écrire très petit). Mais le tremblement au repos reste symptôme le plus fréquent, c’est-à-dire le tremblement de la partie du corps qui n’est pas impliquée dans un mouvement donné. Cette supérieure peut s’agir de certaines parties du corps : d’un côté du corps, d’un membre supérieur ou bien rarement d’un membre inférieur.

Autres signes et personnes touchées par la maladie de Parkinson

Il existe aussi des symptômes dites non moteurs de la maladie de Parkinson. Ils sont multiples et très variés. Parmi eux, citons les problèmes liés au sommeil, l’hypersalivation, la somnolence excessive ou la narcolepsie, les troubles cognitifs, une perte d’odorat, la fatigue, la dépression, les hallucinations, des douleurs, la constipation, les mictions urgentes, les troubles de l’humeur, les mouvements anormaux involontaires ou dyskinésie, etc. Ils peuvent apparaître trop tôt ou trop tard par rapport aux signes moteurs. Ils ne doivent être pris isolément car cela faussera nos perceptions. Pour savoir s’il s’agit vraiment de la maladie de Parkinson, l’on doit étudier ces signes dans leur ensemble.

Ces signes nous permettent de comprendre donc que les personnes qui rencontrent des problèmes d’humeur, et qui se fatiguent facilement sont les plus exposées à la maladie de Parkinson. 80 à 90% des cas concerne la maladie de Parkinson idiopathique, et 10 à20% correspond à un syndrome parkinsonien causé par des médicaments neuroleptiques.  

Est-ce que la maladie de Parkinson peut être efficacement traitée ?

Il n’existe pas encore de traitement curatif de la maladie de Parkinson. Il n’existe que des traitements conçus pour corriger les symptômes de la maladie de Parkinson mais ils ne ralentissent pas le développement de la maladie. De nos jours, nous pouvons vivre aisément avec la maladie de Parkinson.

Aucun examen biologique ou radiologique n’est utile pour détecter la maladie de Parkinson. Mais des examens comme le Dat scan et le Pet scan permettront d’observer indirectement la perte dopaminergique dans notre cerveau. Une fois que le diagnostic est posé, le traitement peut commencer. En général, les traitements de la maladie de Parkinson ont pour rôle de remplacer la dopamine perdue pour pouvoir remettre notre cerveau en état. Le premier mode de traitement concerne ce qu’on appelle « lune de miel » qui consiste à remplacer la dopamine par de l’insuline. Le traitement dure 3 à 10 ans en fonction de l’état de la personne malade.

Il se peut qu’après plusieurs années, ce traitement peut peuvent causer d’autres complications motrices, d’autres troubles neurologiques. Les symptômes parkinsoniens peuvent réapparaître, et le traitement peut ne plus avoir effet. Toutefois, les personnes malades peuvent toujours recourir à l’intervention chirurgicale.

D’autres traitements ?

Quand les symptômes deviennent gênants, les malades peuvent faire des examens complémentaires, et poursuivre des traitements médicamenteux par la prise de médicaments comme la lévodopa ou la rasagiline. Ces médicaments peuvent compenser le manque de dopamine ou la protéger. Ils peuvent aussi être pris quand les symptômes réapparaissent.

Certaines thérapies peuvent aussi réduire les effets indésirables des médicaments ou bien alléger les symptômes, à savoir :

  • La physiothérapie pour améliorer la mobilité, la souplesse et l’équilibre ;
  • L’ergothérapie pour accomplir normalement les tâches quotidiennes ;
  • L’orthophonie pour contrôler la voix ;
  • Et le sport ou une activité physique régulière pour le renforcement musculaire et des ossements.

Nécessité de rééducation pour certains malades

La maladie de Parkinson est actuellement vue comme un « tsunami ». C’est à la fois une souffrance sur le plan physique que moral. Et certains malades peuvent ne pas la supporter, surtout à cause du regard des autres. C’est pourquoi des centres de rééducation ont été mis en place pour pouvoir les prendre en charge et de les réinsérer au niveau de la société.

Les parkinsoniens peuvent avoir recours à la kinésithérapie. Elle est plus efficace et ne comporte aucun risque pour les malades. Additionnée d’exercices physiques soutenus, vous pouvez certainement réduire vos symptômes et être plus sensible aux traitements.

Références: