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fibrome utérin

Quels sont les différents traitements du fibrome utérin ?

Le fibrome utérin, il s’agit d’une tumeur bénigne qui se soigne bien grâce à l’évolution de la technologie et des recherches. L’ablation de l’utérus constituait le principal traitement ; aujourd’hui, cette option n’est pratiquée que sur deux patients sur dix. Dans quel cas la chirurgie est-elle pratiquée ? Quels sont les autres traitements des fibromes utérins ?

Le fibrome utérin – une tumeur fréquente

Le fibrome utérin est un phénomène très fréquent. Il touche environ 30% des femmes âgées de plus de 35 ans et plus de la moitié des femmes âgées de 50 ans. Dans la plupart des cas, cette tumeur bénigne ne présente aucun symptôme et disparaît avec la ménopause. Une étude a justifié que moins d’un tiers des cas, soit environ 9% des patients de plus de 30 ans ressentent les symptômes. Lorsqu’ils se présentent, le patient doit consulter un professionnel pour bénéficier d’une prise en charge rapide et efficace. Les symptômes les plus fréquents sont :

  • Les douleurs en bas du ventre ;
  • La gêne urinaire ;
  • La pesanteur pelvienne ;
  • L’infertilité ;
  • Les complications durant la grossesse.

Auparavant, l’hystérectomie ou l’ablation de l’utérus était considérée comme le traitement définitif de ces symptômes. Actuellement, le développement et l’amélioration des approches conservatrices et des techniques de microchirurgie permettent d’éliminer les fibromes et préserver l’utérus. Grâce à cela, l’hystérectomie ne concerne plus que deux patients sur dix. Néanmoins, il faut préciser que jusque-là, aucun médicament ne permet d’éliminer les fibromes.

Les principales causes du fibrome utérin

Le fibrome constitue une source d’angoisse pour nombreuses femmes, particulièrement celles âgées de plus de 40 ans. Il s’agit pourtant d’une tumeur bénigne non cancéreuse se formant à partir d’une seule cellule musculaire de l’utérus. Même si les causes du fibrome utérin demeurent inconnues, les experts confirment qu’il est étroitement lié à un déséquilibre hormonal. Celui-ci se traduit par l’insuffisance en progestérone et hyperoestrogénie relative. C’est d’ailleurs pour cette raison que les tumeurs régressent ou disparaissent à la ménopause. Un patient peut avoir un ou plusieurs fibromes avec des tailles variant de quelques millimètres à quelques dizaines de centimètres.

Les personnes les plus sujettes à cette tumeur bénigne

La statistique justifie que les femmes sédentaires et obèses seront plus sujettes à cette maladie  que les femmes actives. Il faut préciser que les graisses corporelles produisent d’œstrogènes qui favorisent la croissance des fibromes. Pour prévenir le développement du fibrome utérin, les médecins recommandent la pratique régulière d’activité physique et le maintien du poids santé. D’autres mesures comme les dépistages permettent aussi de limiter son développement et prévenir les risques.

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Les différents traitements du fibrome utérin

Un examen pelvien de routine permet de détecter la présence d’un fibrome utérin qui est souvent asymptomatique. Si aucun symptôme ne présente, cela signifie que le fibrome ne nécessite pas de traitement. Si la patiente ressent des douleurs, de gênes ou une envie d’avoir des enfants, il faut traiter la maladie. Le choix du traitement dépend de nombreux critères comme la gravité des symptômes, l’âge, les préférences de la patiente, le désir d’avoir ou non des enfants et l’état général de la patiente.

Les particularités et objectifs des traitements médicaux

Les traitements médicaux du fibrome utérin consistent à supprimer la production d’œstrogènes et le fibrome. Pour y parvenir, le médecin peut prescrire différents traitements hormonaux :

  • Une simple pilule contraceptive particulièrement dosée;
  • Une vaporisation nasale quotidienne ;
  • Un implant sous-cutané ;
  • Une injection sous-cutanée mensuelle pour bloquer les cycles ;
  • Des anti-inflammatoires et des hémostatiques pour limiter les saignements…

Ces traitements hormonaux peuvent présenter des effets secondaires similaires à ceux de la ménopause. Les plus fréquents sont les maux de tête, les bouffées de chaleur, sécheresse vaginale et la fatigue. Par ailleurs, le fibrome utérin peut également se reconstituer lorsque le traitement s’arrête.

Les traitements chirurgicaux

La myomectomie est le traitement adapté si les fibromes ne sont ni trop nombreux ni trop gros. Elle consiste à retirer les fibromes par voie abdominale, voie vaginale ou par cœlioscopie.

  • La myomectomie par voie abdominale consiste à réaliser une incision dans l’abdomen et d’autres incisions dans l’utérus. Elle permet de retirer le fibrome utérin ;
  • La myomectomie par voie vaginale correspond à l’ablation des fibromes par incision vaginale. Cette option permet de retirer les fibromes interstitiels localisés dans le muscle utérin et les fibromes sous-séreux localisés sur la face extérieure de l’utérus. Cette opération n’est valable que si le nombre des fibromes est inférieur à 3 avec des diamètres ne dépassant pas 10 cm ;
  • La myomectomie par cœlioscopie consiste à réaliser une petite incision au niveau du nombril pour introduire deux sondes. La première est équipée d’une minicaméra et la deuxième des instruments pour l’ablation des fibromes. Cette pratique permet de retirer les fibromes situés à l’extérieur de l’utérus.

Les particularités de l’hystérectomie

L’hystérectomie ou ablation de l’utérus et du fibrome utérin n’est pratiquée que chez les femmes porteuses de fibromes trop volumineux et trop nombreux. Elle n’est pourtant recommandée que si elle ne désire plus d‘enfant. Il s’agit d’une opération par voix abdominale qui entraîne une longue période de convalescence. Il est également possible de la pratiquer par voie vaginale afin de minimiser les douleurs et réduire le temps de convalescence.

Sources:
https://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_830_fibromes.htm
http://sante.lefigaro.fr/article/les-fibromes-uterins-des-tumeurs-begnines-qui-se-soignent-bien/