Qu’est-ce que le Zona ?

Le zona se concrétise par des éruptions cutanées douloureuses le long d’un nerf ou d’un ganglion nerveux. Ces éruptions surviennent à la suite de la réactivation du virus causant la varicelle, notamment le Virus Varicelle Zona (VVZ). En effet, après la survenance de la varicelle, presque tous les virus sont détruits. Sauf quelques-uns qui restent dans les ganglions neveux pendant certaines années. Le virus pourrait se réactiver lorsque le système immunitaire perd sa capacité à le contrôler à savoir à la suite d’une maladie.

Comment il se manifeste ?

Le plus souvent, le zona touche le thorax ou le visage, cependant, toutes parties du corps pourraient éventuellement être atteintes.

Les symptômes

Il se manifeste par une réaction inflammatoire qui s’installe dans les ganglions. Mais aussi dans les nerfs et causant par la suite l’apparition de vésicules disposées en grappe sur la peau. S’il survient sur le thorax, le zona peut créer un tracé plus ou moins horizontal qui évolue en forme d’une hémi-ceinture. Par la suite, une rougeur diffuse apparaîtra quelque jour plus tard sur cette région de la peau. Plusieurs vésicules rouges feront éruption et provoqueront des démangeaisons. Ils se dessèchent généralement en sept à dix jours et disparaissent au bout de deux à trois semaines. Pour certaines personnes, de la fièvre et des maux de tête accompagnent la douleur.

Les personnes à risques

Avec l’âge, le système immunitaire s’affaiblit. De ce fait, les personnes âgées de 60 ans et plus sont plus à risque. En effet, le virus est plus apte à se multiplier plus facilement durant cette période. De même, les divers problèmes de santé tels que le cancer, le diabète, les corticostéroïdes affaiblissent également l’immunité. Ce qui va rendre la victime encore plus vulnérable. Toutefois, certains scientifiques pensent que la seconde exposition au virus stimule le système immunitaire et contribue de ce fait à maintenir le virus à l’état dormant.

Les facteurs de risque

Officiellement, il n’y en a aucun. Cependant, certaines recherches effectuées montrent que l’apparition du zona pourrait être favorisée par un stress chronique. D’autres recherches menées en Caroline du Nord suggèrent que l’exposition à des produits chimiques augmente également le risque de souffrir de zona.

La névralgie post-zona

Sans traitement, les lésions du zona peuvent durer en moyenne trois semaines et souvent une seule crise de zona survient. Rarement, le virus pourra se réactiver à plusieurs reprises. Il se peut que la douleur causée par le zona persiste encore pendant des mois ou des années après la guérison de l’éruption. Dans ce cas, on parle alors de « Névralgie ou douleur post-zostérienne ». Cette douleur est souvent comparée à la sciatique. La victime ressent généralement comme une décharge électrique. Et à chaque fois, la chaleur, le froid, ou le simple frottement d’un vêtement sur la peau peuvent être insupportables.

Cause

La névralgie serait causée par l’endommagement des fibres nerveuses. Qui par la suite, se mettent à envoyer de manière confuse des messages de douleur au cerveau. Avec l’âge, le risque de névralgie post-zona s’accroît. Des complications peuvent survenir notamment lorsque la douleur atteint les yeux. Allant même jusqu’à la cécité. Ou encore, lorsqu’elle provoque une paralysie du visage, une encéphalite ou une méningite non bactérienne.

La contagion

Tous les adultes qui ont déjà contracté la varicelle sont porteurs du VVZ. Une étude a montré que 20% de ces adultes contracteront par la suite le zona au cours de leur vie. Le zona en lui-même ne se transmet pas d’une personne à une autre, c’est le liquide à l’intérieur des vésicules rouges qui est très contagieux. Ce liquide se forme durant la crise de zona et contient plusieurs particules du virus de la varicelle qui est très contagieux. Ainsi, une personne qui y touche aura un fort risque d’attraper la varicelle si elle ne l’a jamais encore attrapé. Le virus pénètre l’organisme en entrant en contact avec une muqueuse. Ainsi, il pourrait par exemple infecter une personne qui se frotte les yeux, la bouche ou le nez avec une main qui a été contaminée.

Prévenir le virus

Pour prévenir la transmission du virus, il serait préférable de :

• Se laver les mains régulièrement ;
• Eviter tout contact physique lorsque le liquide s’écoule des vésicules ;
• Certaines catégories de personnes fragiles devraient redoubler de prudence. Comme les femmes enceintes ou les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Mais surtout les nouveau-nés.

La prévention du Zona

La douleur post-zostérienne est véritablement source de souffrance physique. Et parfois même, psychologique car elle peut être persistante et intense. De plus, son traitement est souvent difficile. La meilleure façon de prévenir le zona serait de ne pas contracter la varicelle, ce qui n’est pas simple. La vaccination contre la varicelle peut procurer une certaine protection contre la maladie. Aussi, la prise de médicaments antiviraux dès son apparition aide favorablement. Une autre façon de prévenir le zona serait également de renforcer le système immunitaire notamment grâce à un régime alimentaire sain. Mais surtout, avec la pratique régulière d’activité physique avec des périodes de repos suffisantes.

Le traitement

Le traitement classique de cette maladie est l’application d’antiseptique et éventuellement la prise d’un antalgique. Ce traitement symptomatique ne fait que soulager le patient en attendant qu’il guérisse spontanément. Chez les personnes âgées, la corticothérapie (administration d’anti-inflammatoire de la famille des corticoïdes) diminue le risque d’algies post-zostériennes. Les antiviraux sont intéressants surtout dans le cas de zona ophtalmique et dans les formes graves de maladie.

Sources:
https://www.topsante.com/medecine/dermato/zona
https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-infectieuses/maladies-virales/les-bons-reflexes-pour-eviter-le-zona-171408