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Bonnes et mauvaises odeurs – d’où provient l’odeur corporelle ?

Chaque individu dégage et possède sa propre odeur : odeur de pieds, de transpiration, mauvaise haleine, odeur sur les mains… Dans la préhistoire, l’odeur corporelle servait à distinguer les amis des ennemis. Actuellement, tout le monde respecte une règle d’hygiène stricte, utilise des déodorants, des parfums pour se débarrasser des odeurs dégagés par la peau. Certaines personnes utilisent même des traitements médicaux pour y parvenir.

Comprendre l’origine des odeurs corporelles

La peau constitue l’enveloppe corporelle. Elle est parsemée de petits pores, une sorte d’ouverture reliée aux glandes et aux follicules pileux. Il y a des glandes qui produisent du sébum et d’autres qui produisent de la sueur. Ces derniers portent le nom de glande sudoripare. Le corps en possède plus de trois millions et elles ont pour rôles de régulariser la température interne. Elles évacuent l’eau pour rafraîchir la peau et éliminer certaines molécules, y compris les composés volatils et odorants. Ces molécules peuvent provenir de l’alimentation, mais il y a aussi des molécules soufrées et acides. Le corps peut libérer ces molécules, responsables de l’odeur corporelle propre à chaque individu, grâce aux petits pores.

Pourquoi les mauvaises odeurs ?

La majorité considère les odeurs corporelles fortes comme des mauvaises odeurs. Plusieurs personnes en possèdent à cause de la présence de bactéries qui vivent à la surface de la peau. Ces bactéries se localisent au niveau des plis, des zones riches en poils, des aisselles et des organes génitaux. Pour vivre, elles se nourrissent des molécules sécrétées par la peau, la sueur et d’autres molécules chimiques. Les bactéries se nourrissent des peaux mortes. Lorsqu’elles digèrent leurs nourritures, elles produisent des gaz responsables d’odeur corporelle plus ou moins forte selon l’individu. Hormis l’action de ces bactéries, certaines maladies génétiques peuvent également causer des odeurs corporelles fortes.

Les différents facteurs qui influent sur les odeurs corporelles

Hormis les bactéries, d’autres facteurs influent aussi sur les odeurs corporelles :

  • L’âge,
  • Le cycle menstruel,
  • Certaines maladies comme le cancer des poumons ou de la langue,
  • L’état émotionnel,
  • L’alimentation qui influe sur la sueur et l’haleine. Cela concerne les aliments épicés comme l’ail, les oignons, le curry. Ils influent sur l’odeur de la transpiration, mais ne vont pas augmenter son intensité.
  • Les maladies génétiques comme la triméthylaminurie. Sous l’influence de certains aliments, cette maladie métabolique entraîne une forte odeur apparentée à celle du poisson pourri.

Zoom sur les odeurs corporelles et l’état émotionnel

Il existe deux types de sueurs dont le premier type participe à la régulation de la température corporelle et le second résulte du stress. La sueur provenant du stress se concentre principalement dans les plis et les endroits où se trouvent certaines pilosités. Comparée à la sueur classique, elle possède des caractéristiques particulières : plus laiteuse, plus riche en protéine et en sébum. Aussi appelée sueur émotionnelle, elle n’apparaît jamais avant la puberté et peut causer une odeur corporelle plus forte.

Les mauvaises odeurs liées à la maladie métabolique triméthylaminurie

Les odeurs corporelles fortes ne sont pas forcement liées à une mauvaise hygiène. Cela concerne les personnes atteintes d’une maladie génétique la triméthylaminurie ou le syndrome de l’odeur du poisson pourri. Cette maladie touche moins de 1% de la population qui se manifeste uniquement par la sécrétion d’une odeur très désagréable. Elle se présente suite à l’oxydation de la triméthylamine. Il s’agit d’un composé malodorant généré par la dégradation de certains aliments, notamment les œufs et les poissons.

À l’état normal, la triméthylamine libérée par certains aliments subit une transformation au niveau du foie. Elle se met en réaction avec une enzyme pour qu’elle perde son odeur. En cas de déficit de cet enzyme, la réaction ne se déroule pas de façon normale. La triméthylamine sera éliminée par les sécrétions comme la salive, l’urine ou encore la sueur d’où la mauvaise odeur corporelle. Pour confirmer le diagnostic, la personne doit réaliser une analyse de l’urine visant à vérifier la présence de triméthylamine.

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Que faire pour éliminer les mauvaises odeurs corporelles ?

Avant de penser à combattre contre les mauvaises odeurs corporelles, il faut rappeler que la séduction passe par les odeurs. Les parfums n’assurent aucun rôle particulier. Voici quelques astuces pour ne pas sentir la mauvaise odeur corporelle et limiter les gênes :

  • Utiliser des poudres absorbantes pour les pieds en cas de transpiration excessive,
  • Recourir à des médicaments antifongiques sous forme de crèmes, de poudres ou en aérosol pour combattre les champignons,
  • Se raser régulièrement les poils pour limiter le développement des bactéries,
  • Changer souvent de chaussettes pour ralentir le développement des bactéries. Préférer les chaussettes en coton qui ont une capacité implorante d’absorber l’humidité,
  • Eviter d’appliquer du parfum directement sur la peau pour ne pas l’irriter et provoquer des allergies de contact,
  • Utiliser un antisudorifique pour réduire les sécrétions des glandes exocrines. Toutefois, ce produit contient de chlorure d’aluminium et de zirconium pouvant causer de l’irritation chez certaines personnes.

L’odeur corporelle, qu’elle soit bonne ou mauvaise, joue un rôle important dans la préhistoire. Aujourd’hui, la maîtrise des odeurs corporelles deviennent une obligation pour éviter l’exclusion sociale.

Sources:
https://www.medisite.fr/maladies-du-foie-cirrhose-changement-dodeur-corporelle-un-signe-de-maladie-du-foie.1527254.524112.html
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/je-sens-le-poisson-que-faire_2741627.html