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hypertension pulmonaire

Découvrir les causes, les symptômes et le traitement de l’hypertension pulmonaire

L’hypertension pulmonaire est une maladie qui se caractérise par une augmentation de la pression artérielle au niveau des petites artères pulmonaires. Ces derniers s’opposent à l’afflux sanguin au niveau des poumons. Les personnes atteintes de cette maladie souffrent souvent d’un essoufflement à l’effort.

Comment définir l’hypertension pulmonaire ?

L’hypertension pulmonaire correspond à une augmentation anormale de la pression dans les artères pulmonaires. Si l’augmentation est trop élevée, cette pression peut causer une lésion au niveau des vaisseaux sanguins. Cette anomalie  entraîne ensuite à une perturbation des échanges d’oxygène et de gaz carbonique entre le sang et les vaisseaux sanguin. À l’extérieur, cela se manifeste par un essoufflement à l’effort. Une récente étude a justifié que cette maladie touche particulièrement les femmes entre 30 et 40 ans.

Les causes et les principaux signes causes de l’hypertension pulmonaire

Les causes de la maladie

Les prédispositions génétiques favorisent souvent l’apparition de cette maladie. Elle peut également s’associer ou non à d’autres infections. Les plus fréquents sont les maladies pulmonaires et cardio-vasculaires. Selon les causes, les spécialistes distinguent cinq formes d’hypertension pulmonaire.

  • Le premier c’est l’htap ou l’hypertension artérielle pulmonaire. Il s’agit d’une maladie rare mais sévère et souvent fatale. Elle se manifeste suite à un remodelage et un épaississement de la paroi des artères pulmonaires. Dans la plupart des cas, cette maladie est due au facteur héréditaire ou à des maladies comme les troubles cardiaques ou une infection au VIH. La consommation de certaines médicaments ou toxines peut également favoriser la maladie.
  • La maladie peut aussi se présenter suite à une maladie cardiaque gauche,
  • Le troisième groupe concerne la maladie associée à une maladie respiratoire comme la BPCO, les pathologies respiratoires du sommeil, les anomalies de développement,
  • Le quatrième groupe résulte d’une maladie thromboembolique chronique ou obstruction des vaisseaux sanguins,
  • Le dernier groupe survient suite à nombreuses autres maladies comme la sarcoïdose, les tumeurs, la maladie rénale chronique.

Les symptômes de l’hypertension pulmonaire

À part l’essoufflement à l’effort, l’hypertension pulmonaire se manifeste par d’autres symptômes dont :

  • La douleur au niveau de la poitrine,
  • L’augmentation du rythme cardiaque,
  • La sensation de grande fatigue,
  • Les étourdissements,
  • La couleur des lèvres et de la peau qui virent au bleu,
  • La présence d’une enflure au niveau des chevilles, de l’abdomen et des jambes.

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Comment diagnostiquer la maladie ?

Le diagnostic de l’hypertension pulmonaire fait intervenir différents examens. Ils consistent à évaluer le fonctionnement du cœur et des poumons. Le premier c’est l’écho-doppler cardiaque. Elle mettra en évidence l’élévation de la pression artérielle pulmonaire et les autres anomalies cardiaques. Elle offre également une visualisation de la circulation sanguine et permet d’observer les structures et le fonctionnement du cœur.  Le second c’est le cathétérisme cardiaque, indispensable pour confirmer le diagnostic. Elle consiste à introduire un long tube flexible dans une veine qui remonte jusqu’au cœur et aux artères. Le but c’est de mesurer le débit du sang et la pression sanguine au niveau des oreilles cardiaques. Le cathétérisme donne aussi une précision sur la pression artérielle pulmonaire. Hormis ces deux principaux examens, le patient peut réaliser d’autres examens complémentaires :

  • Le test de marche de six minutes permet d’apprécier l’importance de la gêne respiratoire,
  • Les analyses sanguines,
  • La radiographie des poumons,
  • Les épreuves respiratoires fonctionnelles,
  • Le scanner thoracique…

 

Les étapes du traitement de la maladie

Les patients atteints de l’hypertension pulmonaire doivent suivre un traitement et une suivie médicale à vie. Puisque la maladie s’associe à nombreux autres troubles, son traitement consiste à freiner la maladie en traitant la cause. Si celle n’est pas identifiée, il semble un peu difficile de trouver un traitement curatif.

Les traitements médicamenteux de l’hypertension pulmonaire

  • Les vasodilatateurs dilatent les vaisseaux sanguins et améliorent la qualité de vie du patient,
  • Les anticoagulants préviennent la formation de caillots sanguins,
  • Les traitements diurétiques s’adaptent aux patients atteints d’œdème des membres inférieurs.

Chez certains patients, d’autres traitements viennent compléter le traitement. Il y a l’oxygénothérapie ou la supplémentassions en oxygène. Elle permet d’améliorer les symptômes liés à la mauvaise oxygénation du sang. Lorsqu’il semble difficile de contrôler la maladie par les médicaments, la transplantation pulmonaire ou cardio-pulmonaire peut être une solution. Néanmoins, sa pratique varie selon l’état de santé du patient. Il faut s’assurer qu’il est en assez bonne santé pour supporter une opération chirurgicale lourde.

Autres astuces pour freiner l’évolution de la maladie

En effet, certaines activités physiques peuvent favoriser l’apparition de l’hypertension pulmonaire. Dans ce cas, la limitation de l’activité est nécessaire pour limiter les risques. Toutefois, la pratique régulière d’une activité peu intense apporte de nombreux bénéfices pour le patient. Ce dernier devra également faire le bon choix d’une alimentation et adopter une bonne hygiène de vie. Les aliments pauvres ou dépourvus de sel permettent de lutter les problèmes d’œdème pulmonaire et des membres inférieurs. L’arrêt du tabac est aussi recommandé pour améliorer la fonction pulmonaire et atténuer les symptômes.

Sources:
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypertension-pulmonaire
https://www.doctissimo.fr/html/dossiers/hypertension_arterielle/15516-hypertension-arterielle-pulmonaire-traitements.htm