fbpx
traumatisme crânien

Découvrir les différentes conséquences inattendues d’un traumatisme crânien

Il s’agit d’un traumatisme crânien lorsqu’un choc à la tête entraine un trouble de la conscience. Celui-ci peut aller de la perte de connaissance passagère au coma dont la durée peut varier selon l’importance du choc. Il peut arriver que les séquelles passent inaperçues et entrainent un handicap invisible qui pourra s’aggraver avec le temps.  Ce phénomène se présente lorsque la personne n’est que brièvement sonnée. Quelles sont les différentes conséquences d’un traumatisme ? Comment les expliquer ?

Traumatisme crânien – les particularités du cerveau

Le cerveau baigne dans le liquide céphalo-rachidien. Ce liquide assure le rôle d’un amortisseur de choc. Pourtant, en cas de choc important, la protection mécanique assurée par le céphalo-rachidien ne suffit pas. Le cerveau peut donc percuter la boîte crânienne. Ce choc conduit à un ébranlement des structures cérébrales. Il entraîne aussi une suspension brève ou prolongée des fonctions du système nerveux. Il existe deux types de conséquences qui se manifestent toutes dans l’immédiat :

  • Des conséquences transitoires sur le fonctionnement neuronal avec une interruption brutale des fonctions cognitives et comportementales,
  • Des impacts définitifs notamment lors d’une lésion anatomique.

La durée de la perte de connaissance permet d’évaluer la gravité du traumatisme crânien. Les chances de retourner à la normale sont élevées lorsque la personne se réveille rapidement.

Traumatisme crânien – les trois degrés de gravité

Les spécialistes distinguent trois niveaux de gravité différents de traumatisme dont le traumatisme léger, modéré et sévère. Il peut avoir des degrés intermédiaires entre ces trois phases. Pour la classification, les professionnels prennent en compte plusieurs critères :

  • La perte de connaissance initiale prolongée ou non,
  • Les lésions du cuir chevelu,
  • Les signes neurologiques,
  • L’épilepsie,
  • L’altération de la conscience.

Il faut procéder à un examen clinique pour confirmer le degré du traumatisme crânien, sinon ces différences restent subjectives.

Les particularités d’un traumatisme crânien léger

Les traumatismes crâniens du groupe 1 ou traumatisme léger ne présentent aucun symptôme neurologique. Ils se manifestent par des maux de tête, petits vertiges et présences de petites lésions du cuir chevelu. Le patient n’a pas besoin d’hospitalisation. Néanmoins, il doit bénéficier d’une surveillance stricte de son entourage.

Les traumatismes crâniens modérés

En cas de traumatisme crânien modéré, une perte de connaissance initiale ou des troubles de la connaissance peuvent se manifester. Le patient peut également souffrir des maux de tête progressifs et vomissements. En cas de fracture par traumatisme facial, il peut avoir un épanchement de liquide céphalo-rachidien au niveau du nez ou des oreilles. Un scanner, radiographie du visage s’avère obligatoire pour évaluer l’importance du choc.

Traumatisme crânien sévère

Une conscience altérée et des signes neurologiques de localisation d’une lésion cérébrale ou extra-cérébrale figurent parmi les signes d’un traumatisme sévère. Il peut également y avoir une plaie pénétrante du crâne ou un enfoncement. Une hospitalisation en milieu neurochirurgical est obligatoire pour assurer une surveillance accrue de l’état du patient.

Léger, modéré ou sévère, chaque traumatisme crânien est particulier et nécessite une prise en charge particulière. Les traitements n’ont pas pour objet de soigner le traumatisme, mais ses conséquences. De nombreux traitements existent et peuvent s’associer selon les lésions. Cela commence par le nettoyage des plaies, l’opération chirurgicale ou le traitement médical.

traumatisme crânien

Les principales conséquences d’un traumatisme crânien

Les conséquences d’un traumatisme crânien varient d’une personne à l’autre. En général 90% de l’ensemble des traumatisés ne gardent aucune séquelle. Environ 5 à 8% présentent des séquelles importantes et 1% présentent des séquelles sévères pouvant s’associer à un long coma. Selon leur importance, les séquelles peuvent justifier une hospitalisation dans un centre de rééducation adapté. Les maux de tête chroniques, les vertiges, épilepsie, la méningite, la paralysie, les abcès cérébraux figurent parmi les séquelles courantes. Des atteintes neurosensorielles diverses, une détérioration des fonctions intellectuelles et psychiques et des difficultés de mémoration peuvent également se manifester.

Anosmie et agueusie – comment les expliquer ?

L’anosmie et l’agueusie sont très fréquentes lors d’un traumatisme crânien modéré ou sévère. Ces handicaps invisibles se présentent lorsque les bulbes olfactifs, sous le lobe frontal se trouve comprimé contre le crâne. Un cisaillement des neurones olfactifs ou une déchirure dans un mouvement de contrecoup du cerveau peuvent aussi perturber le goût et l’odorat. Il s’agit d’un phénomène irréversible notamment en absence de réactions dans les quelques semaines après l’accident. Le même problème peut également se présenter lorsque le traumatisme a porté atteinte la zone de réception corticale de la zone olfactive. Dans ce cas, la résorption va permettre la réapparition du goût et de l’odorat.

Fatigue accrue après un traumatisme crânien

Un traumatisme crânien peut entraîner une fatigue complètement isolée et qui persiste pendant des mois. Cette fatigue a des origines multifactorielles et intriquées. Il faut juste rappeler qu’il ne s’agit pas d’une maladie mais d’un symptôme d’une pathologie. Elle touche entre 43 et 73% des patients. En général, la fatigue se manifeste suite aux efforts nécessaires pour maintenir un bon niveau de performance malgré le traumatisme. Elle s’associe souvent à des troubles du sommeil et à la dépression. Afin d’identifier les causes et résoudre le problème, le patient doit effectuer plusieurs examens.

Sources:
https://www.santemagazine.fr/sante/fiche-maladie/traumatisme-cranien-177329
https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/traumatisme-cranien-quelles-consequences-28509