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infections aux méningocoques

Généralité sur les infections aux méningocoques

En effet, des méningocoques résident dans la gorge et le nez des personnes atteintes sans être pathogène. Ce sont les « porteurs sains » qui en deviennent généralement après les épidémies. Dans les régions tempérées, la plupart des infections apparaissent souvent au cours de l’hiver ou du printemps. Par ailleurs, on appelle souvent la région d’Afrique Subsaharienne la ceinture africaine de la méningite. La méningite et la septicémie représentent 90% des infections aux méningocoques. Les infections des poumons, des articulations et du cœur sont par contre moins fréquentes.

  • Méningite : infection des tissus du cerveau et de la moelle épinière
  • Septicémie : infection du sang

Comment se présentent les symptômes ?

L’infection aux méningocoques se propage par l’intermédiaire d’un contact direct avec les sécrétions nasales et trachéales. Les personnes infectées ressentent un malaise général. Elles présentent également d’autres symptômes souvent graves, selon la région infectée. Souvent, la méningite provoque de la fièvre, des céphalées, de l’éruption cutanée rouge et d’une raideur de la nuque. La maladie provoque également des nausées et des vomissements. La personne devient sensible à la lumière. Les nourrissons risquent d’avoir des problèmes d’alimentation et des pleurs faibles, deviennent irritables et apathiques. Les infections de la circulation sanguine aussi sont responsables d’une éruption cutanée ou de l’apparition de taches violettes. Si l’infection est sévère, une chute dangereuse de la tension artérielle peut survenir. Elle peut provoquer un dysfonctionnement de nombreux organes comme les reins ou le foie.

Qui sont les personnes à risque ?

Les personnes les plus souvent infectées sont les enfants âgés de 6 mois à 3 ans. Les infections sont également fréquentes chez les adolescents, les jeunes recrues de l’armée et les étudiants de première année en résidence universitaire. Il en est de même pour le cas des personnes voyageant dans des zones où la maladie au méningocoque est courante. Les personnes atteintes de certains troubles du système immunitaire et les séropositifs ont également un fort risque d’attraper la maladie.

Quelques statistiques sur la maladie :

En général, 10 à 15% des patients traités meurent d’une infection aux méningocoques. Le pourcentage des personnes décédées ayant souffert d’infection de la circulation sanguine sévère s’élève jusqu’à 40%. 10 à 15% des patients guéris ont de grave complication. Il peut s’agir d’une perte auditive permanente, d’un déficit intellectuel ou des convulsions au niveau des doigts. Une gangrène peut également apparaître au niveau des orteils ou des membres qui peut devoir être amputée.

Comment la diagnostiquer ?

Généralement, les médecins suspectent une méningite si les patients présentent des symptômes typiques au cours d’une épidémie. Pour diagnostiquer l’infection, les médecins effectuent un prélèvement de sang ou d’autres tissus. Ils font également une ponction lombaire pour prélever le liquide céphalorachidien, entourant le cerveau et la moelle épinière. Ces échantillons sont par la suite analysés au microscope afin de rechercher et identifier les bactéries. Elles sont envoyées à un laboratoire où la bactérie sera identifiée après sa mise en culture. Par ailleurs, certains médecins réalisent des analyses de sang détectant les anticorps dirigés contre les bactéries. Toutefois, les résultats doivent toujours être confirmés par la culture.

infections aux méningocoques

Comment les prévenir ?

Pour prévenir l’infection au méningocoque, des vaccins existent. On les appelle les vaccins méningococciques. Ceux-ci protègent contre des types spécifiques appelés sérogroupes. Ces types sont responsables de la plupart des cas de maladie à méningocoque : les sérogroupes A, B, C, W et Y.

Les types de vaccin

Aux Etats-Unis, deux types de vaccin existent :

  • Vaccin MenACWY protégeant contre les sérogroupes de méningocoques A, C W et Y. Le vaccin est administré aux enfants dès 2 mois.
  • Vaccin MenB protégeant contre le sérogroupe de méningocoques B. Il est administré aux personnes âgées de 10 ans et plus.

La vaccination de routine

Pour une vaccination de routine, on administre le vaccin MenACWY. Tous les enfants âgés de 11 à 12 ans en bénéficient, un rappel doit être fait à 16 ans. Les adolescents et jeunes adultes en bonne santé et âgés de 16 à 23 ans peuvent bénéficier du vaccin MenB. Cela étant fait pour qu’ils obtiennent une protection à court terme aux âges où le risque d’infection est le plus élevé. Enfin, les enfants et adultes exposés à un risque accru de maladie peuvent se faire vacciner avec un ou les deux vaccins. L’administration se fait selon leur âge, leurs facteurs de risque et les vaccins méningococciques qu’ils ont déjà reçus.

L’exposition à la méningite

Les personnes qui ont été en contact avec un patient atteint de l’infection au méningocoque doivent recevoir un antibiotique pour prévenir le développement de l’infection. C’est notamment le cas des membres de la famille et du personnel médical. Les antibiotiques correspondants sont administrés soit par voie orale soit par injection.

Comment les traiter ?

Les personnes infectées sont admises dans une unité de soins intensifs avant que les médecins ne reçoivent les résultats de la culture. Elles sont ensuite traitées avec des antibiotiques et des solutés par voie intraveineuse. Si par la suite, les résultats confirment l’infection, les antibiotiques sont remplacés par d’autres, plus efficaces. Les enfants ou les adultes atteints d’une méningite peuvent être traités par des corticoïdes

Sources:
https://www.doctissimo.fr/html/dossiers/meningite/sa_8051_meningite_vaccination.htm
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=meningite_pm