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la fatigue, un signe non moteur du Parkinson

La fatigue, un signe non moteur du Parkinson

Les symptômes principaux de la maladie de Parkinson sont : une raideur musculaire, la lenteur des mouvements et le tremblement au repos. Ce sont les signes flagrants et spécifiques au Parkinsonien. D’autres signes peuvent apparaître tels qu’une difficulté à se concentrer, la fatigue, des problèmes de motricité, une apathie, des troubles intestinaux. Ce sont les signes non moteurs qui peuvent apparaître à tout moment à mesure que la maladie évolue. La fatigue en tant que symptôme fréquent, mérite toute notre attention.

Les signes non moteur de la maladie de Parkinson

Les signes non moteurs sont les changements que vit le patient depuis le diagnostic de la maladie jusqu’à la phase finale. Ils sont pour la plupart méconnus et de ce fait, ne sont pas toujours traités. Ces signes varient d’un Parkinsonien à l’autre et à tous les stades de la maladie. Leur apparition dépend aussi de l’âge du patient. Ils sont regroupés sous différents troubles à savoir :

  • Les troubles neurologiques
    démence, confusion mentale, dépression
  • Les troubles du sommeil
    jambes sans repos, fatigue, endormissement dans la journée
  • Les troubles gastro-intestinaux
    hyper-salivation, constipation, nausées
  • Les troubles autonomes
    problèmes sexuels, vésicaux et intestinaux

Dans certains cas, les signes non moteurs se rapportent à :

  • Une perte de poids
  • Des douleurs
  • Une perte d’odorat
  • Des problèmes visuels

Les personnels de santé ne prennent pas toujours en compte les divers signes non moteurs. Ils se concentrent souvent sur les signes moteurs. Et les changements qui s’opèrent  détériorent la qualité de vie du patient quand ils ne sont pas traités.

En quoi consiste la fatigue chez le Parkinsonien

Chez le malade du Parkinson, la fatigue fait partie des signes non moteurs. Les symptômes moteurs peuvent être à l’origine de sa survenue ou l’aggraver. Elle peut se répercuter négativement sur la vie professionnelle du patient si elle n’est pas considérée. Ses relations sociales peuvent aussi être affectées. Son impact sur le malade est variable, car chaque personne est différente. Ainsi, l’état de fatigue d’un Parkinsonien peut fluctuer dans une journée. Il peut témoigner d’une certaine énergie à un moment et se montrer flemmard à un autre.

Selon les chercheurs, la fatigue serait due à une baisse de la sérotonine et de la dopamine dans certaines zones du cerveau. La sérotonine est une substance chimique qui intervient dans :

  • la régulation de l’humeur, des comportements, de l’apprentissage ou de l’anxiété.
  • La prise de décision
  • La motivation
  • Le cycle sommeil-éveil
  • Les phobies
  • La dépression
  • Le stress

L’anémie ou le diabète peuvent aussi être sources d’une grande fatigue chez le Parkinsonien.

la fatigue, un signe non moteur du Parkinson

Comment gérer la fatigue du Parkinsonien de manière efficiente

Il y a différentes manières de faire en ce qui concerne la gestion de la fatigue, un signe non moteur du malade du Parkinson. Il est surtout important de savoir équilibrer le repos et l’activité physique régulière. Différentes mesures sont ainsi à prendre.

Veiller à une bonne santé

Manger sain et équilibré tout en restant actif en ce qui concerne le mental. Telles sont les attitudes à adopter en toutes circonstances. Les exercices physiques notamment les étirements et l’aérobie ne sont pas à négliger pour garder la forme.

Bien dormir

Il faut commencer par adopter des horaires réguliers de coucher et de lever. La température de la chambre à coucher doit être fraîche, l’oreiller et le matelas, confortables. Si nécessaire, on peut instaurer un rite avant de se coucher : massage, musique ou bain chaud. Les boissons excitantes comme le café sont à bannir des habitudes.

Bien utiliser son énergie

Réserver les tâches les plus difficiles aux moments où les symptômes moteurs sont réduits. C’est surtout quand les médicaments agissent. Une petite sieste dans l’après-midi est utile pour récupérer.

Les astuces pour combattre la fatigue du Parkinsonien

Les patients le savent, la maladie de Parkinson fatigue beaucoup. Généralement, la fatigue du Parkinsonien est due aux médicaments. Aussi, savoir écouter son corps est primordial. Dès que la fatigue, signe non moteur, se pointe, il faut se reposer. D’autres activités peuvent aider.

  • S’occuper l’esprit avec quelque chose qu’on aime, une passion qui anime. Cela peut être la lecture, la musique, les jeux d’échec
  • Rester actif autant que possible, car l’inactivité est pesant et fatigante
  • Identifier les moments de la journée où la fatigue se ressent le moins pour en profiter
  • Recourir à divers appareils dans l’accomplissement de certaines tâches pour réduire la fatigue
  • Toujours garder des idées positives
  • Gérer le stress
  • Réduire les tensions musculaires

Le corps et l’esprit sont souvent à mal avec la maladie de Parkinson. La médecine douce peut être une alternative pouvant aider le Parkinsonien à aller mieux psychiquement et physiquement.

  • Neuropathie
  • Yoga
  • Sophrologie
  • Méditation
  • Acupuncture
  • Réflexologie plantaire
  • Aromathérapie

Accepter la maladie constitue un grand pas et aide à combattre la fatigue, signe non moteur du Parkinson.

Sources:
https://www.lemonde.fr/livres/article/2020/09/10/histoire-de-la-fatigue-de-georges-vigarello-du-pelerin-harasse-au-cadre-en-burn-out_6051714_3260.html
https://www.francetvinfo.fr/sante/soigner/video-quelques-conseils-pour-sortir-de-la-spirale-de-la-fatigue_3774579.html