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cancer de la plèvre

Le cancer de la plèvre ou mésothéliome : causes, symptômes, traitement

Également appelé mésothéliome, le cancer de la plèvre est une forme rare et virulente de cancer des surfaces mésothéliales. Elle affecte :

  • Le revêtement du poumon (la plèvre) ;
  • La cavité abdominale (le péritoine) ;
  • L’enveloppe du cœur (le péricarde).

Un épanchement pleural est presque toujours pathologique. Il résulte soit d’un excès de production de liquide pleurale soit d’un défaut de réabsorption, voire les deux. Ils existe deux cavités pleurales :

  • La plèvre pariétale ;
  • La plèvre viscérale.

Aucune liaison ne relie les deux. Leurs rôles est d’assurer la diminution des frottements occasionnés par les poumons durant la respiration. Les liquides pleuraux (5ml en permanence), qu’ils contiennent, humidifient la cavité des voies aériennes. Et en même temps, elles servent de couverture aux poumons.

Pronostic du cancer de la plèvre

Le pronostic du mésothéliome est parmi les plus sombres de tous les cancers. En effet, le taux de survie du patient est relatif à 5 ans.

La forme du cancer de la plèvre

On en distingue deux cas.

  • La mésothéline plural malin (forme primaire du cancer de la plèvre): Le développement du cancer débute au niveau de la plèvre.
  • La métastase pleurale (forme secondaire du cancer de la plèvre): Ceux-ci résultent d’une extension d’un cancer s’étant produit dans une autre région du corps. Par exemples : un cancer bronchopulmonaire ou un cancer du sein.

Les facteurs risques principales d’un cancer de la plèvre

  • L’inhalation de fibres d’amiante constitue le facteur étiologique de loin le plus fréquent. On a largement utilisé l’amiante dans les années 60 et 70 pour ses propriétés ignifuges (protection contre le feu). Les fibres d’amiante se détachent avec le temps et se répandent dans l’air ambiant des bâtiments.
  • Aujourd’hui interdit, l’amiante constitue toujours un problème majeur de santé publique. Une métastase pleurale s’inscrit également dans les facteurs risques.
  • Le tabac n’augmente pas le risque d’un cancer de la plèvre.

Incidence du cancer de la plèvre

On constate qu’il y a un délai important entre l’exposition et la survenue d’un cancer diagnostiqué. L’âge moyen des individus touchés est de plus de 60 ans. Cependant, on a remarqué à ce jour que le cancer atteint les 40-45 ans. L’incidence diminue en Europe, mais semble constant au niveau mondial. L’OMS notifie un millier de cas annuel.

symptômes du cancer de la plèvre

Les symptômes du cancer de la plèvre

Le diagnostic du cancer de la plèvre est souvent tardif. On la détecte généralement qu’à un stade avancé. Dans la majorité des cas, le symptôme révélateur est un épanchement pleural. Celui-ci enchaine :

  • Une toux persistante ;
  • Une perte de poids inexpliquée (signe non-spécifique) ;
  • Un essoufflement ;
  • Une perte d’appétit ;
  • Une voix rauque ;
  • Une difficulté de déglutition ou des vomissements ;
  • Une douleur thoracique ;
  • Une enflure du cou, bras, visage…

 

Diagnostiquer un cancer de la plèvre

Le diagnostic se fait grâce à un examen clinique et une radiographie. Cette dernière permettra de mettre en évidence l’épanchement pleural. Un prélèvement d’un échantillon de ce dernier permettra de déceler ou non la présence des cellules tumorales.

Thoracoscopie

Le chirurgien anesthésie localement le patient à travers une incision entre deux côtés. Il y introduit ensuite un endoscope. Cela consiste à visualiser la plèvre et de réaliser des biopsies qui permettront de poser le diagnostic.

Un scanner thoracique

Celui-ci permettra ensuite d’identifier le stade du cancer en se basant en fonction du degré de développement du cancer. Il en existe deux stades :

  • Le stade IA : Ceci correspond à l’atteinte de la plèvre pariétale ou du diaphragme.
  • Le stade IB : Ceci correspond directement à l’atteinte le revêtement du poumon.

Les traitements du cancer de la plèvre

Sa prise en charge dépend du stade d’évolution et de l’état de la personne concernée. Le traitement demande une intervention multidisciplinaire.

Chimiothérapie et thérapie ciblée

Il s’agit du premier traitement de référence pour le cancer la plèvre. Elle consiste à une médication par voie orale ou par injection, afin d’éliminer les cellules tumorales. Les effets secondaires de la chimiothérapie varient selon les composants. Ceux-ci peuvent s’agir de nausées, diarrhée, chute de cheveux, anémie, fatigue, diminution de globules blancs….

Radiothérapie

Le praticien le prescrit parfois pour traiter un cancer de la plèvre précoce et/ou localisé. Le procédé a pour finalité d’exposer la zone tumorale à des rayons ou des particules à haute énergie.

Chirurgies curatives

Celles-ci consistent à retirer certaines parties du tissu. On ne l’applique que dans certaines conditions. Deux techniques sont envisageables.

  1. La pleurectomie ou pleurectomie-décortication : Retrait d’une partie plus ou moins importante de la plèvre.
  2. La pneumonectomie extrapleurale ou pleuro-pneumonectomie extrapleurale : Celle-ci consiste à retirer :
  • La plèvre tuméfiée qui recouvre la zone du poumon ;
  • Une partie du diaphragme ;
  • Les ganglions lymphatiques du thorax ;
  • Et parfois le péricarde.

Des recherches prometteuses sur le cancer de la plèvre

Un vaccin plus concentré contre la rougeole semble prometteur pour traiter ce cancer. En effet, celui-ci sait cibler les cellules cancéreuses, plus que les cellules normales. Cependant, le coût de ce remède reste encore un problème. En effet la dose d’injection du vaccin est assez chère.

Sources:
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=canccer-plevre
https://www.doctissimo.fr/sante/cancer-du-poumon/cancer-plevre-mesotheliome