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recours à la pénoplastie

Le recours à la pénoplastie, une pratique de plus en plus fréquente

La chirurgie esthétique du pénis se démocratise de plus en plus. De nombreux hommes se plaignent de la taille insuffisante de leur pénis. Ce complexe, aussi nommé « syndrome du vestiaire » est à l’origine de manque de confiance en soi. Il peut même entraîner des troubles de la vie sexuelle. Le recours à la pénoplastie esthétique devient alors de plus en plus fréquent, de plus la technique est actuellement bien maîtrisée. Cependant, les objectifs doivent rester raisonnables.

L’augmentation esthétique de la longueur du pénis

La section chirurgicale du ligament suspenseur du pénis permet d’avoir un gain en longueur au repos. Et ce, de plusieurs centimètres. Le gain de longueur du pénis varie d’un homme à un autre. Il est également imprévisible et dépend de l’anatomie de départ du patient. Ce gain de la taille du pénis concerne essentiellement l’état flaccide, parfois uniquement un peu l’état érectile. Par ailleurs, la cicatrice est très discrète et se trouve au niveau de la base de la verge. Plusieurs muscles ont pour rôle d’assurer la stabilité du pénis en érection. Par conséquent, la section du ligament ne provoque pas de troubles de stabilité du pénis, ni en érection, ni au repos. Le recours à la pénoplastie se fait en une seule fois, et peut se combiner à l’augmentation du volume. Cette dernière se fait plusieurs fois afin d’obtenir un gain en épaisseur plus important.

Augmentation esthétique de l’épaisseur du pénis

On peut proposer 2 techniques pour augmenter l’épaisseur du pénis :

  • Soit des injections de graisse préalablement prélevée à partir de l’abdomen ou des cuisses du patient. Le résultat est définitif, toutefois, plusieurs séances de quelques semaines d’intervalles peuvent être utiles pour atteindre le résultat souhait. Et ce, en fonction de l’objectif final de gain en largeur du pénis.
  • Soit des injections d’acides hyaluronique. Il faut renouveler les injections tous les 12 à 18 mois car le produit est résorbable. Il faudra également se méfier des injections à bas prix pratiquées avec des acides hyaluroniques peu chers et qui sont non adaptés à l’indication.

Ces techniques peuvent se combiner avec l’augmentation de la longueur par section du ligament suspenseur du pénis.

Augmentation du volume du gland

On peut augmenter le volume du gland grâce à des injections d’acide hyaluronique qu’on réalise sans douleur au cabinet. Et ce, après avoir appliqué une crème anesthésiante. Augmenter le volume du gland du pénis permet d’améliorer la stimulation érogène du point G chez la femme. D’autre cette injection d’acide hyaluronique au niveau du gland peut aussi entrer dans le cadre d’un traitement pour l’éjaculation précoce. Et ce, en réduisant l’hypersensibilité du gland dont les d’éjaculateurs précoces en sont souvent victimes. Toutefois, une éjaculation précoce avérée et répétée nécessite une prise en charge plus globale. Notamment des exercices de musculation des muscles pubiens, suivi psychologique, exercices de respiration, …

recours à la pénoplastie

Le lifting de scrotum

Les bourses sont tombantes chez certains hommes, apparaissant dès fois plus basse que l’extrémité du pénis. Il est possible de tendre la peau des bourses grâce à une incision indolore dissimulée à l’arrière du scrotum. Cela permet d’améliorer l’esthétique globale et de renforcer l’impression d’un pénis plus long. Il est possible de réaliser ce geste en association tout en ayant recours à la pénoplastie ou isolément. Si on réalise le lifting de scrotum en ambulatoire, une anesthésie locale est suffisante.

Recours à la pénoplastie : le principe

L’intervention complète (allongement et élargissement) et l’allongement seul s’effectuent pendant une courte anesthésie générale de 60 à 90 min en ambulatoire. Quant au lifting de scrotum et l’élargissement seul, ils s’effectuent soit sous anesthésie générale, soit sous anesthésie locale avec sédation (selon le souhait du patient). Par ailleurs, les injections d’acide hyaluronique se font sous anesthésie locale.

Après les opérations

Après la pénoplastie, scrotum, pénis et zones de prélèvement de graisse sont gonflés (œdème) et bleus (échymoses). Le patient ne ressentira généralement pas de douleurs. Les cicatrices quant à eux se ferment complètement au bout de 15 jours. Après une semaine post-opératoire, il est conseiller de ce masser doucement et régulièrement le pénis. À partir de la 3ème semaine post-opératoire, les rapports sexuels seront repris normalement. Par ailleurs, les sports comme l’équitation, le cyclisme ou la moto pourront être repris après 2 mois post-opératoire.

Recours à la pénoplastie : les risques de complications

Comme le cas de toute intervention chirurgicale, un certain nombre de complications pourraient survenir. Toutefois, la probabilité de survenue de ces complications est fortement réduite entre les mains d’un anesthésiste compétent et d’un chirurgien plasticien qualifié. L’observance par le sujet des consignes données par le spécialiste est aussi essentielle, notamment :

  • Arrêt du tabac 1 mois avant et après l’intervention ;
  • Pas de prise d’aspirine durant 10 jours avant et après l’intervention.

Pour ce type d’intervention, les complications sont très rares et souvent peu graves. Notamment un petit saignement au niveau de la cicatrice, un retard de cicatrisation, ou encore une altération passagère de la sensibilité. D’autre part, aucune prise en charge n’est accordée par l’assurance maladie, étant donné qu’il s’agit d’un acte à visée essentiellement esthétique.

Sources:
https://www.santemagazine.fr/psycho-sexo/le-blog-sexo-de-daisy-et-marine/tout-savoir-sur-la-penoplastie-ou-lagrandissement-de-penis-409263
https://destinationsante.com/la-penoplastie-quest-ce-que-cest.html