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les usages et risques de l’anesthésie locale

Le recours à l’anesthésie locale et ses éventuels risques

De façon générale, le médecin a recours à l’anesthésie locale pour engourdir certaines parties spécifiques du corps. Le but est d’empêcher au patient de ressentir de la douleur au cours d’une procédure chirurgicale. Pour ce faire, le médecin applique un médicament anesthésique sur la partie du corps devant subir une intervention. En parallèle, il peut également utiliser la sédation pour calmer le patient et réduire son niveau de stress. Ces pratiques, ensemble, permettront au chirurgien de mener à bien l’opération sans douleur ni détresse. Une anesthésie locale dure peu de temps, c’est pour cette raison qu’elle s’utilise souvent pour des interventions mineures.

Les usages de l’anesthésie

Usages courants

Le chirurgien a recours à l’anesthésie locale dans trois situations :

  • Lorsque la chirurgie est mineure et ne nécessite pas d’anesthésie générale ou régionale ;
  • Lorsque la procédure peut être faite rapidement sans que le patient ait besoin de passer la nuit à l’hôpital ;
  • Lorsque l’intervention n’a pas besoin que les muscles du patient soient détendus ou que le patient soit inconscient.

Les exemples courants d’opération nécessitant une anesthésie locale sont les chirurgies dentaires et les biopsies. Ce sont également les cas de l’enlèvement d’une verrue, d’une taupe ou d’une cataracte.

Autres utilisations

Le médecin peut aussi avoir recours aux anesthésies locales afin de diagnostiquer certaines affections chroniques et soulager la douleur après l’opération. Selon certaines études, l’anesthésie locale est plus bénéfique que les opioïdes pour soulager la douleur suite à une arthroplastie totale du genou. Une autre étude de 2010 a montré que l’anesthésie pourrait également atténuer certains symptômes de la maladie inflammatoire de l’intestin. Cependant, toute personne qui procède à un type quelconque d’anesthésie doit être correctement formée et qualifiée.

Le recours à l’anesthésie

Le type d’anesthésie à faire ainsi que la dose à appliquer dépend de plusieurs facteurs. Ceux-ci comprennent l’âge du patient et son poids, toutes ses éventuelles allergies et la partie du corps à opérer. Connaître toute condition médicale actuelle du patient est également essentiel. Afin de bloquer la douleur, divers médicaments en injection, en spray, ou en pommade sont disponibles. Ils ont pour but d’empêcher les nerfs dans la zone d’application à envoyer des signaux au cerveau. Généralement, quelques minutes suffisent pour que le médicament fasse effet. Celui-ci cessera ensuite au bout de quelques heures. Toutefois, pour les doses plus fortes, l’effet peut durer plus longtemps.

Les types d’anesthésique

La cocaïne fut le premier anesthésique, mais est actuellement rarement utilisée. La lidocaïne est maintenant l’anesthésie locale la plus largement utilisée. Dans le cas des procédures plus longues, la bupivacaïne est plus appropriée, mais peut être douloureuse lors de la première administration. Pour cette raison, le chirurgien peut utiliser la lidocaïne avant d’injecter plus tard de la bupivacaïne. C’est le cas lorsque l’engourdissement est nécessaire pendant une période plus longue. Bien que les médicaments n’aient pas le même potentiel, les anesthésiques synthétiques ont des structures similaires à la cocaïne.

les usages et risques de l’anesthésie locale

La préparation par le médecin

Informations essentielles

Avant de procéder à l’anesthésie locale pour une intervention chirurgicale quelconque, le médecin doit expliquer comment s’y préparer. Quant aux patients, ils doivent informer au chirurgien d’éventuels médicaments qu’ils prennent surtout s’agissant d’anticoagulants tels que les aspirines. Avant la chirurgie, le médecin peut interdire au patient de manger pendant quelques heures. L’alcool est également à fortement éviter dans les 24 heures avant de recevoir l’anesthésique.

La mise sous anesthésie locale

Dans le cabinet du médecin, celui-ci va appliquer un agent anesthésique local sur la partie du corps concernée. Le patient commencera peu à peu à se sentir engourdi. Le médecin ne procédera pas à l’intervention tant que le patient ne ressent pas cet effet. Toutefois, même si l’anesthésique empêche toute douleur d’être ressentie, l’individu peut tout de même sentir la pression pendant l’opération. Des sédatifs peuvent éventuellement être nécessaires en fonction de la procédure et de l’anxiété du patient. Ils permettront à ce dernier de se calmer et de se sentir moins anxieux. D’un autre côté, le médecin surveille la quantité d’oxygène dans le sang à l’aide d’un petit appareil placé sur le doigt. Dans des cas plus rares, un tube nasal en plastique peut être nécessaire pour fournir un supplément d’oxygène.

Les risques et complications possibles

On considère généralement l’anesthésie locale comme étant une procédure sûre et efficace. Elle est notamment plus sûre que l’anesthésie générale pour des chirurgies mineures. Lors de l’administration du médicament, il peut y avoir des picotements et des douleurs. Des ecchymoses mineures peuvent se présenter lorsque le médicament s’use. Les effets indésirables mais temporaires de l’anesthésie comprennent :

  • La vision floue, les vertiges et les vomissements ;
  • Les maux de tête ;
  • Les contractions musculaires ;
  • Les engourdissements continus et les picotements ;
  • La faiblesse.

Certaines personnes peuvent aussi avoir une réaction allergique à l’anesthésie. Le patient pourrait alors développer de l’urticaire, des démangeaisons et des difficultés respiratoires. Une cyanose peut également survenir. C’est le cas lorsque la peau devient bleuâtre en raison d’une mauvaise circulation ou d’une oxygénation inadéquate du sang. Enfin, dans des cas très soigneux, la personne peut souffrir du Système nerveux central dépressif.

Sources:
https://www.santemagazine.fr/traitement/medicaments/locale-locoregionale-generale-tout-savoir-sur-lanesthesie-337020
https://www.allodocteurs.fr/se-soigner/chirurgie/anesthesie/anesthesie-generale-mieux-comprendre-pour-ne-pas-en-avoir-peur_10721.html