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cancer de la vessie

Parlons du cancer de la vessie

Le système urinaire exécute une fonction essentielle pour notre organisme. Il réalise la filtration du sang pour éliminer les déchets et les substances toxiques. La vessie constitue une étape importante de ce processus. Divers facteurs peuvent affecter les cellules de la vessie qui subissent alors des transformations pathologiques. Cela mène par la suite à la formation de tumeurs et de cancer de la vessie. Plusieurs possibilités de traitement se présentent, à condition d’un dépistage assez précoce.

Localisation

  • Anatomie de la vessie

La vessie se présente sous la forme d’un organe creux situé au niveau du bassin. Elle agit en réservoir pour le stockage de l’urine avant son évacuation. Elle est constituée d’une paroi épaisse de 5 mm, formée de trois couches tissulaires distinctes. Une couche de graisse périvésicale enveloppe l’organe. Le muscle de la vessie appelé détrusor entraîne la contraction ou le relâchement vésical. La muqueuse vésicale appelée urothélium constitue la couche interne en contact avec l’urine.

  • Localisation du cancer

Le cancer de la vessie affecte dans la grande majorité des cas l’urothélium. On y attribue le nom carcinome urothélial. Dans un premier temps, la tumeur affecte peu de cellules et reste au niveau de la muqueuse. En se propageant, elle peut s’étendre en surface sur la muqueuse ou atteindre les cellules des autres tissus.

Facteurs de risque

La formation d’un cancer provient de l’apparition de cellules anormales liée à l’altération des cellules saines. L’organisme ne peut pas contrôler le développement de ces cellules malades. Certains facteurs favorisent leur prolifération.

L’âge

Les nombreuses études sur le cancer de la vessie révèlent un taux élevé de cas avec l’âge. Le pourcentage est au plus haut pour des personnes de plus de70 ans.

Le tabagisme

Le tabac renferme de nombreuses substances toxiques et cancérigènes. Le sang se défait d’une grande partie de ces substances pendant la filtration par le rein. Ainsi, elles passent dans les voies urinaires. L’exposition de la vessie est plus durable du fait de sa fonction de stockage. Le contact prolongé de la muqueuse avec l’urine d’un fumeur accroit les risques de cancer de la vessie.

L’exposition professionnelle

Certaines professions industrielles soumettent les travailleurs au contact permanent avec des substances chimiques ou biologiques nocives. Il s’agit entre autres de nanoparticules ou d’amines aromatiques utilisées dans plusieurs branches de production. Elles augmentent particulièrement le risque de survenue du cancer de la vessie.

cancer de la vessie

Les agents infectieux

L’infection par le schistosome ou bilharziose constitue un facteur de risque très élevé. En réalité, le parasite n’affecte pas directement le corps. Au cours de son développement à l’intérieur du corps, il pond ses œufs dans tous les organes infestés. Ceux-ci provoquent une réaction inflammatoire très violente. Celle-ci produit des saignements urinaires et aboutit ensuite à la formation d’une fibrose vésicale. Un tissu fibreux non fonctionnel se forme à la place du tissu de la paroi. Cela peut engendrer l’apparition d’un cancer de la vessie.

Certains traitements cancéreux

Le cyclophosphamide dans certaines thérapies contre un cancer se trouve à l’origine d’un cancer de la vessie. Une radiothérapie du bas-ventre ou le traitement de tumeur de l’uretère ou du bassinet en sont également responsables.

Symptômes

Un cancer de la vessie se manifeste principalement par une hématurie. Toutefois, une fréquence trop élevée de mictions, des infections urinaires répétitives ou des brûlures mictionnelles suscitent la suspicion.

Diagnostic

  • Dépistage

Les symptômes caractéristiques du cancer de la vessie peuvent correspondre à d’autres pathologies. Un simple constat de ces signes apparents ne suffit donc pas à établir un diagnostic. Certains examens apportent des résultats plus précis pour le confirmer. Les médecins effectuent des examens cliniques d’usage, dont l’ECBU, la cystoscopie.

  • Evaluation

Généralement, l’évaluation du stade du cancer de la vessie suit la classification TNM. Elle détermine la taille de la tumeur, la propagation dans le système lymphatique et la formation de métastases. Elle oriente l’adoption du traitement correspondant.

Traitement

Le choix du traitement à entreprendre repose sur le diagnostic établi. L’accumulation des résultats des différents examens mène les spécialistes concernés à entreprendre une réunion de concertation. Mais le choix final nécessite le consentement du patient. Ainsi, certains choix s’offrent pour la prise en charge du cancer de la vessie.

  • La chirurgie

Une intervention chirurgicale se présente comme la meilleure solution à un cancer. Toutefois, une opération n’est pas toujours réalisable. Elle vise à ôter la tumeur et toutes les cellules atteintes pour freiner la propagation. La résection transuretrale permet d’effectuer une opération sur les tumeurs superficielles. Quand la tumeur passe de la muqueuse au muscle, la cystectomie devient impérative. Elle s’accompagne de la création d’une néo-vessie. Cela peut se faire à partir d’un morceau d’intestin.

  • La chimiothérapie

La chimiothérapie du cancer de la vessie s’adopte pour freiner la prolifération ou pour compléter une opération chirurgicale. Elle s’impose surtout face à un cancer métastatique. Un traitement chimiothérapique se constitue généralement de méthotrexate, de vinblastine, d’adriamycine et de cisplatine.

  • La radiothérapie

La radiothérapie ne s’applique pas seule et ne suffit pas au traitement. Elle intervient pour des tumeurs non —opérables, associée à la chimiothérapie.

Sources:
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_vessie_pm
https://www.doctissimo.fr/html/dossiers/cancer-vessie/cancer-vessie.htm