Piqure de tique : comment la reconnaître et que faire ?

La tique est un acarien parasite se nourrissant de sang et vivant sur la peau de certains mammifères et parfois des êtres humains. Ses terrains de prédilection sont particulièrement les jardins, les parcs et les forêts. Nous sommes davantage exposés à la piqure de tique entre mai et octobre lorsque la température se situe entre 10 et 25 degrés. Cela arrive parce que ce sont des périodes propices aux promenades ou les sorties en pleine nature.

Les zones de prédilection de tiques

Connue également sous le nom de pou de chien, la tique aime élire son domicile dans les hautes herbes et les petits buissons, au même niveau des genoux et des hanches. Elle s’accroche sur la peau de son hôte afin d’aspirer du sang. Ses zones de préférence pour piquer sont effectivement le cou, les aisselles, l’entrejambe, les genoux, le nombril, le cuir chevelu, les conduits auditifs ou encore derrière les oreilles. Ce sont en effet des parties à la fois chaudes et humides du corps auxquelles l’épiderme est beaucoup plus fin pour faciliter la morsure.

Comment identifier une piqûre de tique?

La particularité d’une tique est surtout le fait d’enfoncer sa tête dans la peau de sa victime pour se nourrir du sang de celle-ci. Ce n’est pas le genre d’insecte qui s’en va ou s’envole après avoir piqué son hôte.

En règle générale, la piqure de tique n’est pas douloureuse et ne provoque de démangeaisons que dans les heures qui suivent. C’est un minuscule insecte (jusqu’à 1mm parfois) qui pourrait passer tout à fait inaperçu pour piquer. Par contre, il est vraiment facile de reconnaître sa présence sur le corps, car un petit point noir peut apparaître soudainement sur la peau.

Retrait d’une tique en cas de piqure

En rentrant d’une promenade en forêt, il faut avoir le bon réflexe de bien vérifier son corps, plus particulièrement celui des enfants, s’il ne présente pas de morsure de tique.

En cas de piqure de tique, il est fortement conseillé de l’enlever le plus vite que possible parce que plus l’insecte reste fixé longtemps à la peau, plus le risque d’infection est assez important. Il est donc indispensable d’utiliser un appareil adapté notamment un tire-tique (vendu en pharmacie) ou à défaut une pince à épiler. Le retrait doit se faire perpendiculairement à la peau selon le sens inverse des aiguilles d’une montre. L’objectif étant de l’enlever délicatement sans arracher sa tête. Une fois la tique retirée il est nécessaire de désinfecter la peau avec du savon, de l’alcool ou de l’antiseptique cutané.

Ce qu’il ne faut pas faire

Il est surtout déconseillé de l’arracher avec les ongles ou les doigts au risque de l’écraser et favoriser par la suite la transmission de bactérie. Évitez également l’utilisation de l’éther pour l’endormir ou de l’asphyxier avec du pétrole, de l’essence ou d’autres solvants ni même de la brûler avec une allumette, car cela peut entraîner une régurgitation des bactéries responsables de la maladie de Lyme.

Quelles sont les recommandations après le retrait de la tique ?

Si après l’extraction de la tique, vous observez une éruption, de rougeur, des boutons, de la fièvre ou des symptômes grippaux, il faut consulter immédiatement un médecin. Dans ce cas, la prise d’antibiotique au bout de 3 semaines est donc indispensable.

Si l’insecte n’est pas gorgé de sang à la suite du retrait, il n’est pas nécessaire théoriquement de prescrire des antibiotiques, sauf en cas de grossesse, pour les enfants de moins de 8ans, les personnes immunodéprimées.

Il est également recommandé de prendre note de la date à laquelle la piqure de tique a eu lieu ainsi que la partie qui a été touchée. Ces informations peuvent être indispensables lors d’une consultation médicale.

Si dans les 3 à 30 jours suivants la piqure de tique, le sujet présente les symptômes de la maladie de Lyme, il faut consulter un médecin.  N’oubliez pas de lui apporter la tique dans un récipient bien fermé

Piqure de tique et la maladie de Lyme.

En réalité, la société n’a pas vraiment pu reconnaître la maladie de Lyme que depuis peu de temps, mais en examinant attentivement l’histoire, il faut l’admettre qu’elle a toujours existé.

La maladie de Lyme, connue également sous le nom de borréliose est une maladie infectieuse causée par la présence de borrélies. Cette dernière est une bactérie spiralée du groupe des spirochètes et pouvant être transmise par les tiques de la catégorie des Ixodes. Donc, un homme peut attraper cette maladie à la suite d’une piqure de tique infectée par une borrélie ou Borrelia. Une étude menée en France entre le mois de mai 1999 à avril 2000 a démontré que chez 1178 médecins généralistes, la maladie de Lyme toucherait près de 6000 personnes par année.

Les symptômes de la borréliose de Lyme

La surveillance des symptômes de la maladie de Lyme dure 1 mois après la piqure de tique parce qu’elle est généralement difficile à diagnostiquer.  

Quelques jours ou semaines après une piqure de tique, un érythème migrant ou une plaque rouge peut apparaître sur la peau et s’étendre. C’est, en effet, une congestion de la peau ou des muqueuses qui provoque une rougeur. A cela s’ajoutent la fièvre, les frissons, les maux de tête, une fatigue inhabituelle, des douleurs musculaires et articulaires, une augmentation du diamètre de la morsure.

Ces divers signes ne doivent pas être prises à la légère pour éviter l’aggravation de la maladie en paralysie faciale, trouble neurologique ou cardiaque (cardite de Lyme) ou la mort dans des cas très rares.

Les conseils pour éviter les piqures de tique

Pour prévenir la morsure de tique, il est conseillé d’utiliser des produits répulsifs sous forme de spray à mettre sur les vêtements ou encore des lotions à appliquer sur la peau. Le produit choisi doit effectivement avoir une forte concentration en DEET, un répulsif assez puissant qui peut être utilisé dans les zones tropicales, pour une efficacité maximale.

Lors des balades en forêt, il faut porter des vêtements longs capables de bien couvrir les jambes, le cou et les bras. Choisissez des couleurs claires pour rendre les tiques plus visibles.

Sources :

http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2000/mag1110/sa_2925_lyme.htm

http://www.maladie-lyme-traitements.com/historique-maladie-de-lyme.html