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oxygénation du cerveau

Que faire pour favoriser l’oxygénation du cerveau ?

Pour pouvoir fonctionner correctement, toutes les cellules doivent s’approvisionner en oxygène et se débarrasser du dioxyde de carbone. Comme les autres organes, le cerveau aussi a un besoin important en oxygène. Ce principal organe du système nerveux a un besoin important en énergie et en oxygène pour assurer toutes ses fonctions.

Comprendre l’importance de l’oxygénation du cerveau

Le cerveau constitue le principal organe du système nerveux. Son rôle consiste à assurer un contrôle cohérent de toutes les actions et fonctions de l’organisme. Pour y parvenir, le cerveau a besoin de grandes quantités d’énergie. Pour produire l’énergie nécessaire, il a besoin d’oxygène. Il faut souligner que même si le cerveau ne produit pas de chaleur, il consomme une quantité importante d’oxygène. Son besoin constitue jusqu’à 25 % de tout l’oxygène présent dans le sang. Si l’apport en oxygène ne parvient pas à subvenir ses besoins, le mécanisme de contrôle rencontrera des difficultés. Ce problème peut se manifester si le taux d’oxygène dans le sang diminue par rapport à la normale. C’est pourquoi, il est important d’adopter des bons gestes pour favoriser l’oxygénation du cerveau.

Est-ce que l’oxygène est l’unique gaz qui assure le bon fonctionnement du cerveau ?

L’oxygène reste le seul gaz qui assure la survie des cellules cérébrales, d’où la nécessité de favoriser l’oxygénation du cerveau. Toutefois, d’autres gaz, particulièrement le CO2 assure aussi un rôle important. Ce gaz joue un rôle substantiel dans la régulation de la respiration, via sa relation avec l’oxygène. Néanmoins, il ne faut pas oublier que le CO2 reste un sous-produit ou un déchet du métabolisme. Il faut l’évacuer pour le bien de toutes les cellules.

Comment savoir que le cerveau reçoit la quantité suffisante d’oxygène ?

Le cerveau possède des centres respiratoires ayant pour rôle de contrôler de près la respiration. Ces centres reçoivent des informations provenant des capteurs situés dans les autres parties du corps. Hormis la collecte des informations, ces capteurs assurent plusieurs rôles :

  • Détecter les modifications chimiques dans les autres organes,
  • Identifier les éventuelles fluctuations du ph,
  • Détecter la présence d’irritation.

Chez les personnes en bonne santé, qui ne fument pas, le rythme de respiration varie entre 12 et 20 inspirations/expirations par minute. Cette même personne peut avoir besoin de beaucoup plus d’oxygène lorsqu’elle se retrouve au sommet. Cela signifie que la respiration normale ne suffit plus pour combler ses besoins en oxygène. C’est dans une telle situation que les capteurs entrent en jeu afin de favoriser l’oxygénation du cerveau. Dans le cas échéant, le cerveau va envoyer plusieurs signes pour indiquer le déficit en oxygène.

oxygénation du cerveau

Les situations pouvant diminuer la quantité d’oxygène au niveau des cellules cérébrales

Plusieurs facteurs peuvent engendrer le manque d’oxygène au niveau du cerveau et des autres organes du corps :

  • L’hypoxie pouvant entraîner des dommages irréversibles, voire la mort,
  • Les intoxications au monoxyde de carbone,
  • L’intoxication l’alcoolique sévère,
  • La noyade, l’asphyxie,
  • Les traumatismes à la tête,
  • La suffocation,
  • La baisse marquée de la tension artérielle,
  • L’opération chirurgicale sous anesthésie générale,
  • L’apnée du sommeil,
  • Le tabagisme,
  • L’exploitation minière,
  • Le simple fait de retenir son souffle trop longtemps sous l’eau.

Le manque d’oxygène lié à la pratique d’activité physique

La pratique des exercices physiques peut diminuer la quantité d’oxygène qui parvient au cerveau. En effet, durant les exercices physiques, la demande métabolique augmente au niveau de tous les organes du corps. Ce phénomène peut pousser la personne à réduire son effort et à passer en phase de récupération. Outre le sport et l’activité physique, les personnes qui souffrent des problèmes d’origine inflammatoires peuvent rencontrer le même problème. L’inflammation, comme l’asthme ou l’emphysème, empêchent ou altèrent l’échange entre l’oxygène et le gaz carbonique. Même si ces personnes respirent de manière normale, elles ne bénéficient pas de la quantité d’oxygène suffisante. Pour favoriser l’oxygénation du cerveau et atténuer les symptômes, ces personnes seront obligées d’utiliser des bronchodilatateurs.

Les principaux symptômes d’un manque d’oxygène au niveau du cerveau

Pour favoriser l’oxygénation du cerveau, il faut apprendre à reconnaître les symptômes d’un déficit en oxygène. En voici quelques-unes :

  • Etourdissements,
  • Maux de tête,
  • Nausées et vomissements,
  • Modification de la parole ou des mouvements du visage,
  • Mobilité réduite du corps,
  • Problèmes de mémoire,
  • Difficultés à prendre une décision,
  • Convulsions, coma voire mort cérébrale.

Que faire pour favoriser l’oxygénation du cerveau ?

Tout comme le manque, le surplus d’oxygène peut causer des dommages importants. Pour favoriser l’oxygénation du cerveau, il faut prendre de grandes respirations pendant quelques secondes. Pour aller de manière progressive, la pratique des activités comme le yoga et la méditation est recommandée. La marche et la course aident aussi à stimuler la circulation sanguine dans le cerveau et le reste du corps. Lorsque la circulation sanguine s’améliore, les échanges gazeux s’améliorent aussi. Pour bénéficier d’un résultat satisfaisant, il vaut mieux effectuer une promenade dans la nature. Afin de prévenir les risques chez certaines personnes, les professionnels de santé recommandent de passer régulièrement des examens. Elles permettent de vérifier les taux d’hémoglobine, de ferritine, de vitamine B12 et d’hormones thyroïdiennes dans le sang.

Sources:
https://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/08/18/24023-que-manger-pour-bien-nourrir-son-cerveau
https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-neurologiques/pour-rester-jeune-prenez-soin-de-votre-cerveau-174398