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alcoolodépendance

Qu’est-ce que l’alcoolodépendance ?

Elle se définit comme étant une addiction à l’alcool. En d’autres mots, le besoin, la nécessité et l’envie compulsive pour une personne de boire de l’alcool. L’alcoolodépendance est souvent accompagnée d’une incapacité pour la personne à assurer les tâches quotidiennes. Toutefois, les consommateurs d’alcool ne sont pas tous dépendants. On peut distinguer plusieurs types d’usages de l’alcool, en partant de l’usage simple à la dépendance. Pour chaque usage, il y a une approche de prévention qui a pour but d’éviter l’alcoolodépendance.

Le non-usage

Le non-usage ou abstinence se définit comme l’absence de consommation d’alcool. On peut distinguer deux types d’abstinence :

  • Primaire : lorsque c’est une abstinence initial (enfants, adolescents) ou un choix définitif ;
  • Secondaire : Lorsqu’on s’abstient de toute consommation suite à une période de mésusage.

L’usage simple

L’usage à faible risque ou usage simple est définit comme étant une consommation sans effet indésirable pour la santé. De plus, elle est inférieure aux seuils recommandés. Le « verre standard » est l’unité de mesure qui permet de définir les seuils risque. Les seuils retenus en France sont :

  • Jamais plus de 4 verres standards par occasion pour usage ponctuel ;
  • Pas plus de 21 verres standards par semaine pour usage régulier chez l’homme ;
  • Pas plus de 14 verres standards par semaine pour usage régulier chez la femme.

Le mésusage

Le mésusage est l’ensemble de tous les types d’usages entraînant des conséquences néfastes pour son utilisateur. Par définition, elle comprend l’usage à risque et l’alcoolodépendance. Quand un individu adopte un comportement de mésusage, on applique une démarche afin de le sensibiliser : la Réduction des Risques (RdR). Ce dernier a pour objectif de réduire les conséquences de l’alcool. C’est une démarche qui vise à avertir sur les risques et les conduites liés à la consommation d’alcool.

L’usage à risque

Il s’agit de la forme moins grave de mésusage. L’usage à risque peut provoquer des dommages à plus ou moins long terme. Ici, on a à faire à un risque cumulatif. Plus la consommation d’alcool est longue dans le temps, plus la personne s’expose à des dommages psychologiques et corporels. Par ailleurs, l’usage à risque peut aussi être nocif dans le cas de conduites à risque :

  • Au poste de travail ;
  • En cas de maladie chronique ;
  • Conduite de véhicule ;
  • En cas de manque de sommeil ou de grossesse ;
  • Consommation accompagnée d’autres produits psychoactifs.

L’usage nocif

Il se caractérise par une consommation conduisant à des dommages au niveau du corps, de l’environnement social et de la psyché. Le consommateur peut à ce stade, mesurer sa consommation selon le contexte. Il peut arrêter s’il le souhaite. Cependant, il est également possible à ce stade d’avoir des difficultés pour arrêter la consommation. L’usage nocif a des conséquences à la fois sur le consommateur et ses proches. Par exemple : problème judiciaire répété, difficulté à accomplir les obligations, survenue de problèmes psychologiques,…

alcoolodépendance

L’usage avec dépendance ou alcoolodépendance

L’alcoolodépendance est une mauvaise utilisation de l’alcool. Elle provoque une souffrance psychique et physique. Avec un fort retentissement sur la vie du consommateur. Les manifestations de l’alcoolodépendance sont :

  • Apparition d’une tolérance à l’alcool. Cela signifie que l’usager doit augmenter les doses d’alcool qu’il ingère ;
  • Apparition d’un syndrome de sevrage. Il apparait durant l’arrêt de la consommation. Il se manifeste par l’apparition de symptômes, notamment l’anxiété, une agitation, des sueurs, des insomnies, ou encore des convulsions. Ce syndrome peut être mortel en cas d’alcoolodépendance ;
  • Une perturbation des activités sociales à cause de l’alcool ;
  • L’individu alcoolodépendant consacrera la majeure partie de son temps à la recherche et la consommation d’alcool.

Il faut savoir qu’un usager alcoolodépendant est incapable de contrôler sa consommation. C’est pour cela que l’usage avec dépendance nécessite une prise en charge médicale.

La triade de l’alcoolodépendance

Pour comprendre l’alcoolodépendance, il est important de prendre en compte trois composantes : le produit (l’alcool), l’individu et l’environnement. Cette démarche est essentielle car les médicaments ne suffisent pas à régler les problèmes de l’alcoolodépendance. Les facteurs (comme les habitudes de consommation en groupe) sont aussi importants que les propriétés addictives de l’alcool. Par ailleurs, chaque individu aura plus au moins de prédispositions à rentrer dans la dépendance, en fonction de son vécu ou de son patrimoine génétique.

Les effets de l’alcoolodépendance

L’alcool est une substance psychoactive qui a des effets sédatifs. Et ce, au même titre que les benzodiazépines ou l’héroïne. Ces effets dépresseurs provoquent une altération du jugement du consommateur et une levée d’inhibitions. C’est pour cela que l’alcool peut provoquer des conduites et des comportements à risque. Notamment des violences familiales, des agressions, des rapports sexuels à risque, des suicides, etc. L’alcoolodépendance est le responsable d’environ ¼ des décès chez les 18 à 24 ans. Ainsi que 1/3 des accidents mortels en voiture. Les effets immédiats de l’alcool dépendent de la dose ingérée :

  • À faible dose, il procure un effet euphorisant et sédatif ;
  • À plus forte dose, il provoque l’ivresse, un état avancée d’imprégnation alcoolique. Cet état peut provoquer entre autres une perte de l’équilibre, des troubles de la mémoire, une altération du comportement, ou encore une augmentation du temps de réaction.

Sources:
https://www.doctissimo.fr/sante/alcoolisme/medicament-dependance-alcool
https://www.allodocteurs.fr/maladies/drogues-et-addictions/alcool-alcoolisme/sortir-de-l-alcoolisme-grace-aux-medicaments_14767.html