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le trouble de la dysgraphie

Qu’est-ce que le trouble de la dysgraphie ?

La dysgraphie est un problème d’écriture dans lequel les enfants n’arrivent pas à coordonner et à organiser leur écriture. Ce qui la rend particulièrement difficile à comprendre. Elle concerne environ 10% des enfants, en particulier les garçons. Le trouble de la dysgraphie peut toucher les enfants qui débutent dans l’écriture. Mais elle peut aussi concerner les personnes de n’importe quel âge, dans le cadre certaines maladies (maladie de Parkinson, de Dupuytren,…). Pour les personnes dysgraphiques, aucun déficit intellectuel ou neurologique ne peut expliquer ce trouble. Toutefois, certaines dysgraphies peuvent s’associer à des pathologies comme un AVC, une IMC, ou encore une tumeur cérébrale. Par ailleurs, ce trouble provoque souvent une perte de confiance en soin et une moindre réussite scolaire.

Quels sont les différents types ?

Le trouble de la dysgraphie peut se présenter sous plusieurs formes :

  • Les dysgraphies molles lorsque l’écriture manque de tenue, notamment avec des lettres irrégulières ;
  • Les dysgraphies maladroites ;
  • Les dysgraphies lentes et précises, dans lesquelles le sujet parvient à écrire correctement, tout en fournissant des efforts épuisants ; l’écriture est ainsi excessivement précise et appliquée ;
  • Les dysgraphies impulsives, lorsque l’enfant écrit vite au détriment de la forme des lettres qui perdent alors toute structure ;
  • Les dysgraphies crispées, lorsque l’écriture est raide et le trait tendu.

Par ailleurs, il faut savoir que ce trouble est un motif de consultation fréquent en orthophonie.

Quels sont ses caractéristiques ?

Il se traduit essentiellement par :

  • Des espaces non respectés entre les mots ;
  • Des problèmes dans le tracé des lettres, qui sont de tailles inégales et mal formées (les lignes ne sont pas droites, les courbes sont mal faites,…).

L’écriture d’un dysgraphique est un peu le même que celle qu’obtiendrait un droitier qui écrit avec la main gauche, ou inversement. À cause de ces difficultés :

  • La personne à des difficultés à se faire comprendre par écrit ;
  • Il est impossible de réaliser une tâche supplémentaire étant donné que l’écriture demande à elle seule ;
  • L’écriture est lente ;
  • Le sujet va de moins en moins écrire ;
  • Ecrire devient fatiguant, voire douloureux.

C’est un trouble durable, pas que passager. Par ailleurs, la dysgraphie peut aussi révéler une difficulté à accepter une contrainte, ou encore à s’exprimer.

le trouble de la dysgraphie

Quels sont ses origines ?

Le trouble de la dysgraphie peut avoir plusieurs origines :

  • Un handicap visuel (chez l’enfant, il s’agit généralement de problèmes de la coordination oculomotrice) ;
  • Des pathologies comme la maladie de Parkinson ou de Dupuytren ;
  • Une mauvaise tenue du crayon, parfois à cause d’une dyspraxie ;
  • Une immaturité psychologique (problèmes familiaux, manque de confiance en soi,…) ;
  • Un traumatisme ;
  • Parfois une dyslexie associée à une dysorthographie (par exemple lorsque l’enfant souhaite accélérer le rythme de son écriture) ;
  • Des difficultés à reproduire les lettres, ce qui s’observe entre autres en cas de problèmes visuels ;
  • La crampe de l’écrivain ;
  • Des difficultés motrices générales, une mauvaise posture ou des problèmes de latéralité.

Le traitement

Plusieurs approches peuvent être utiles dans le traitement. En effet, le traitement du trouble de la dysgraphie commence par un bilan orthophonique. Celui-ci permet tout d’abord de diagnostiquer le trouble. De manière générale, des examens complémentaires sont également menés auprès de spécialistes (neurologue, pédiatre, psychomotricien,…). La prise en charge est ainsi pluridisciplinaire. Elle fait entre autres intervenir un ergothérapeute, un orthophoniste, ainsi qu’un psychomotricien. Ils collaborent pour traiter le trouble. Ensuite, l’essentiel du traitement vise à permettre au patient de se relaxer afin de contrôler ses gestes. On propose pour cela des exercices graphiques et des jeux adaptés.

Le but est de travailler sur les autres points faibles du sujet. Comme sa posture, la formation des lettres, la tenue du scripteur (crayon, stylo) et la motricité fine. On met l’accent sur la qualité d’écriture pour valoriser l’enfant et le motiver. Ce type de prise en charge est fait notamment pour les dysgraphiques sévères.

Les solutions contre la dysgraphie en classe

En classe, l’enseignant peut faire des aménagements pour l’élève dysgraphique, comme :

  • Adapter l’outillage de l’écriture au moyen du cahier ayant un interlignage plus grand, de lignes colorées ;
  • Penser à développer le plaisir d’écrire ;
  • Accompagner la reproduction des figures géométriques ;
  • Dispenser les photocopies et les textes à trous, afin d’avoir une prise de notes correcte ;
  • Enfin, l’élève pourra se voir proposer l’usage d’un ordinateur.

L’usage d’ordinateur en classe pour compenser la dysgraphie

L’ordinateur peut être un moyen de compensation chez l’enfant atteint du trouble de la dysgraphie. En effet, même si la rééducation du graphisme l’aide à améliorer ses performances, en termes de vitesse comme de lisibilité, le coût cognitif persistant va amputer considérablement l’attention de l’enfant. Enfin, en libérant l’enfant du geste d’écriture, l’ordinateur peut augmenter sa capacité attentionnelle pour les autres tâches cognitives. Et ce, à condition qu’il ne devienne pas un sur-handicap.

Phytothérapie

La phytothérapie, plus particulièrement les fleurs de Bach pourraient apporter une aide face aux difficultés de l’enfant dysgraphique. C’est ce que suggère l’ouvrage « Mieux vivre l’école avec les fleurs de Bach » de la conseillère agréée, Françoise Quencez.

Sources:
https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/dysgraphie-comment-reconnaitre-les-signes-2098477
https://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2002/mag0920/ps_5855_dysorthographie.htm