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hépatite A

Qu’est-ce que l’hépatite A ?

L’hépatite A est une maladie du foie. Elle est causée par une infection par un virus à ARN, appartenant à la famille des picornavirus. Cette famille de virus comprend aussi les rhinovirus et les poliovirus. Cette infection va causer des lésions inflammatoires au niveau du foie. Elle va aussi altérer les cellules nommées hépatocytes. Rien qu’en France, il y aurait 1300 nouveaux cas par an. Par ailleurs, l’hépatite A est une maladie à déclaration obligatoire. Environ 1200 cas par an ont été déclarés  entre 2006 et 2013. 25% de ces déclarations ont été faites entre les mois d’août et octobre. Soit, la période qui correspond aux retours des vacances faites dans les pays en développement. C’est-à-dire, les pays où la maladie est plus fréquente.

Les causes et facteurs de risque de l’hépatite A

Elle se transmet principalement par l’indigestion d’aliments ou d’eau souillés par des matières fécales. Et qui contiennent également du virus. On peut effectivement retrouver le virus dans les selles des malades. Il existe plusieurs causes qui augmentent le risque de transmission de la maladie :

  • Une mauvaise hygiène personnelle ;
  • Le manque d’eau potable ;
  • Les mauvaises conditions sanitaires (assainissement des eaux, …) ;
  • Une nourriture impropre pendant la consommation.

Certains pays sont plus à risques par rapports à d’autres, comme en Europe de l’Est, en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud. La principale précaution à prendre est donc de bien se laver les mains avec de l’eau et du savon. Ou avec une solution hydroalcoolique, surtout avant de préparer un repas. Il faut également éviter la consommation d’eau de provenance inconnue. Le mieux serait d’opter pour l’eau minérale ou en bouteille (fermée).

Les règles d’hygiènes

Il y aussi quelques règles d’hygiènes quotidienne à respecter comme :

  • Remplacer régulièrement les torchons avec lesquels on s’essuie les mains ;
  • Désinfecter les toilettes ;
  • Nettoyer correctement les ustensiles de cuisine ;
  • Nettoyer les surfaces souvent touchées telles que les poignées de portes.

Il faut savoir que l’hépatite A peut aussi se contracter après un contact physique avec une personne infectée. Etant donné l’absence des symptômes, le sujet ignore tout de son infection. Il ne sait pas qu’il est contagieux. La transmission par voie injectable et sexuelle existe aussi. Toutefois, ce sont des cas exceptionnels par rapport à la voie orale.

Les symptômes de l’hépatite A

L’infection commence par une période d’incubation de 15 à 30 jours (peut aller jusqu’à 50 jours). Une période dans laquelle le patient est contagieux sans qu’il le sache. Dans 90%, l’hépatite A est asymptomatique. Dans les 10% restants, les symptômes sont :

  • Maux de tête et fièvre ;
  • Des démangeaisons ;
  • Des vomissements, diarrhées, nausées ;
  • Une douleur au niveau de l’abdomen ;
  • Une perte d’appétit ;
  • Une jaunisse (coloration jaune du blanc des yeux, de la peau) qui peut durer jusqu’à un mois ;
  • Mauvais état général et fatigue.

hépatite A

La consultation pour le diagnostic

Le médecin va palper le foie, sur la base des symptômes cités ci-dessus. Cela servira à vérifier qu’il s’agit bel et bien de l’organe atteint. À ce stade, l’observation va orienter son diagnostic vers une hépatite. L’interrogatoire du médecin servira à envisager le type d’hépatite dont est atteint le malade (virale, alcoolique, médicamenteuse, …). Ensuite, les examens complémentaires permettront uniquement de confirmer s’il s’agit bien d’une hépatite A.

Les examens et analyses complémentaires de l’hépatite A

Le médecin va demander des premiers examens. Ce seront des études marqueurs qui vont signer l’existence d’une atteinte du foie : bilirubine et transaminases. Il prescrira également une sérologie, c’est à dire une recherche dans le sang  de la présence d’anticorps spécifiques des hépatites. Ces anticorps sont justement un des moyens de défense du corps contre le virus. Ils sont uniquement présents en cas d’infection. Toutefois, ils apparaissent relativement tardivement suite à l’infection, autrement dit 3 à 4 semaines.

Traitement de l’hépatite A

Dans la plupart des cas, l’hépatite A guérit spontanément et ne présente pas de séquelle. Il n’y aura pas d’évolution vers la chronicité et le sujet sera parfaitement immunisé contre la maladie. Aucun traitement ne sera donc mis en place. D’ailleurs, il n’y a pas de traitement spécifique. Au début de l’hépatite, à la phase aiguë, certaines mesures doivent être adoptées :

  • Le repos ;
  • L’arrêt des boissons alcoolisée jusqu’à la guérison totale ;
  • L’arrêt de certains médicaments qui ont un effet sur le foie ;
  • L’adoption d’une meilleure alimentation.

En cas d’hépatite aiguë grave, il faut hospitaliser le malade. Le traitement sera également symptomatique.

Quelques conseils pratiques et vaccination

Un enfant ou nourrisson atteint d’hépatite A doit rester à la maison. Il ne pourra retourner à la collectivité que 10 jours après l’apparition de l’ictère. Il en est de même pour l’adulte qui travaille en collectivité. Par ailleurs, il existe un vaccin contre l’hépatite A. Cette vaccination favorise une immunité efficace pendant près de 15 ans. Elle est recommandée aux personnes qui voyagent en zone d’endémie. Vacciner l’entourage d’une personne atteinte d’hépatite paraît peut judicieuse. En effet, la phase de contagion est déjà terminée au moment de la découverte de la maladie.

Sources:
https://www.topsante.com/themes/hepatite-a
https://www.santemagazine.fr/sante/fiche-maladie/hepatite-a-177525