fbpx
hernie discale lombaire

Qu’est-ce qu’une hernie discale lombaire ?

La hernie discale lombaire est une pathologie qui correspond à la migration d’un disque de la colonne vertébral. Il est à savoir, que la colonne lombaire est la partie basse de notre dos. 05 vertèbres lombaires la constituent, et les disques sont installés entre chaque vertèbre. La hernie discale lombaire se manifeste par une douleur lombaire avec une expansion dans les membres inférieurs. Sur le plan thérapeutique, un traitement non chirurgical sera en premier temps entrepris. Ce traitement global suffit dans la grande majorité des cas à diminuer ou faire disparaître la douleur radiculaire. Un geste chirurgical est proposé en cas de résistance à un traitement complet.

Signes et symptôme d’une hernie discale lombaire

Le patient va se plaindre de douleurs vives dans une jambe et parfois dans le dos. Durant une compression nerveuse importante, une sensation de fourmillements et une faiblesse de la jambe peut se produire. La douleur est plus marquante en position debout ou assise. Cependant, en position couchée et en pliant les jambes, la douleur sera atténuée. Dans de très rare cas, l’individu pourra manifester une incontinence (perte des urines, défécation incontrôlée…). Dans ce dernier stade, le malade devra consulter au plus vite que possible.

Facteurs de risques d’une hernie discale lombaire

  • Un soulèvement brusque et en mauvaise position de gros-poids peuvent entraîner une migration des vertèbres lombaires ;
  • Des mouvements de rotations brusques peuvent aggraver la pathologie ;
  • Certaines activités sportives excessives sans la préparation adéquate peuvent endommager la structure discale. Cela peut aggraver la hernie discale lombaire ou décomposer une arthrose lombaire déjà existante.

Dépistage et diagnostic d’une hernie discale lombaire

Le diagnostic reposera sur :

  • Des questionnaires concernant la douleur ;
  • Un examen du dos et surtout celui des jambes ;
  • Un examen neurologique.

Des radiographies standards, ou un examen IRM peuvent être utilisés pour identifier une hernie discale.

Traitement d’une hernie discale lombaire

Le premier traitement proposé pour une hernie discale lombaire responsable d’une sciatique comprend :

Dans certains cas, votre médecin pourra vous proposer une infiltration péridurale. Il s’agit d’une injection de médicaments dans la colonne à l’extérieur de la dure-mère qui enveloppe les nerfs.

Concernant les interventions chirurgicales

  • En cas d’échec des traitements précédents ou de paralysie musculaire, un traitement chirurgical va être réaliser. L’intervention chirurgicale repose sur des techniques percutanées. Il s’agit d’instruments introduis au travers d’un petit tuyau traversant la peau.
  • Par ailleurs, d’autres techniques plus classiques « à ciel ouvert » comportant une ouverture de la peau sur quelques centimètres peuvent se faire.
  • Les techniques basées sur l’injection d’enzyme dans le disque lombaire ne sont plus pratiquées de nos jours. En effet, cette dernière est inefficace.
  • Les techniques « par laser » n’ont pas fait la preuve de leur efficacité jusqu’ici.

hernie discale lombaire

Les risques et complications possibles durant l’intervention

Avant l’opération

L’opération commence par l’ouverture de la dure mère qui se situe en bas du dos. Cette ouverture va alors entraîner une fuite de liquide céphalo-rachidien. De ce fait, cette brèche durale doit être impérativement colmatée afin de limiter la fuite de liquide céphalo-rachidien après l’opération.

Durant l’opération

Une formation d’hématome peut parfois se produire. Cela nécessitera alors une évacuation chirurgicale en urgence, au risque d’une infection du site opératoire. Toutefois, elles sont rares, moins de 1 % des cas relevés dans la littérature. La persistance d’une fuite liquidienne est due à une brèche durale non ou mal colmatée. Dans ce cas, une reprise chirurgicale s’impose.

Après l’intervention chirurgicale

  • Un kinésithérapeute expliquera au patient les consignes d’ergonomie vertébrale afin de reprendre une autonomie le plus vite possible.
  • Le patient sort à domicile après une hospitalisation de 2 à 4 jours en moyenne. Afin de limiter les contraintes génératrices de douleurs, la station assise sera limitée pendant cette période.
  • Les stations couchée, assise-debout ou debout seront favorisées car elles sont moins génératrices de douleur.
  • Les gestes liés à l’autonomie personnelle (habillement, toilette, déplacement…) sont la priorité de ce temps postopératoire.
  • Lors du premier mois, le patient récupère progressivement sa mobilité ainsi que sa fonction au quotidien sans traitement particulier. La principale consigne est de respecter la douleur et le bon sens afin de favoriser la cicatrisation tissulaire et le retour à la physiologie.

Traitement kinésithérapique

La séance de kinésithérapie commence 5 semaines après l’intervention. Elle comprendra 20 séances à raison de 2 à 3 séances par semaine.  Le kinésithérapeute doit s’attacher à la sédation de la douleur si celle-ci est encore présente. L’électrothérapie et la thermothérapie complèteront le traitement par massage.

Suivi à distance

Au troisième mois, après l’opération, une consultation de contrôle avec le chirurgien est généralement programmée. Celle-ci ne comprend pas un examen radiologique. Le chirurgien vérifiera l’aspect de la cicatrice, le degré des éventuelles douleurs persistantes. Les résultats sont d’ailleurs toujours efficaces quand l’intervention a été bien réalisée. Avant l’opération, on explique au patient qu’il a 80 à 90 % de chances d’être bien. Le risque principal est donc de sentir des douleurs résiduelles, malgré une très bonne décompression anatomique de la racine.

Sources:
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hernie_discale_pm
https://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/07/15/22603-quand-doit-on-operer-hernie-discale-lombaire