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se détacher des anxiolytiques

Comment se détacher des anxiolytiques ?

Prendre des anxiolytiques est parfois nécessaire pour se soulager en période de stress ou de dépression. Leur usage nécessite de la prudence à cause de leurs effets secondaires. À la longue, l’accoutumance s’installe et on ne peut plus vivre sans en prendre. Une consommation excessive est néfaste pour la santé et donc il faut se détacher des anxiolytiques. Mais se détacher des anxiolytiques passe par quelques étapes primordiales et sous des conditions strictes.  

La motivation

La décision de se détacher des anxiolytiques, bien que prescrite, revient entièrement au patient dépendant. L’obligation du médecin et des proches est de lui prouver les effets néfastes dont il est victime. Lorsqu’il en est conscient, il doit se faire à l’idée qu’il peut tout à fait survivre sans ses médicaments. C’est après un incident lié aux médicaments que le patient réalise qu’il doit se détacher des anxiolytiques. Il doit alors faire preuve de volonté et de motivation exemplaires pour vaincre les envies d’anxiolytiques. Une fois la procédure de sevrage entamée, un retour en arrière multiplierait les risques pour la santé.

Le choix du moment

L’arrêt de tout traitement nécessite des précautions parce qu’il apporte des changements aux habitudes. Il faut veiller à se procurer les conditions adéquates afin d’éviter les mauvais effets. À vrai dire, les dits effets sont inévitables. Pour décider de se détacher des anxiolytiques, il faut choisir les moments où on est loin des problèmes. Se détacher des anxiolytiques est déconseillé tant que des situations vécues puissent encore engendrer des soucis.

Un arrêt progressif

Tenter de se détacher des anxiolytiques d’un coup peut s’avérer extrêmement dangereux pour la santé. Cela peut provoquer des convulsions et aggraver les troubles déjà présents. La thérapie de sevrage doit être progressive. Pour cela, on diminue petit à petit la dose consommée, puis on espace les prises avant d’arrêter définitivement.

Assistance médicale

Toute mesure thérapeutique doit faire l’objet d’une observation médicale.

  • Le médecin traitant

Un généraliste, le médecin traitant de préférence, peut accompagner un patient pour se détacher des anxiolytiques. Pour cela, il doit effectuer un examen préalable et établir un calendrier de consultations régulières. La fréquence des séances minimale est de deux fois par mois. Le suivi commence dès l’entame de la procédure de sevrage progressive. Il doit s’étendre au-delà de l’arrêt total du traitement.

  • Un psychiatre

Le psychiatre est le plus habilité à s’occuper des cas d’addiction. Si le sevrage provoque des symptômes de manque accentués, un internement en hôpital psychiatrique peut s’avérer nécessaire.

Programmation du sevrage

Avant d’engager la procédure de sevrage, il est important de bien se rappeler de la durée du traitement. Cela permet au médecin de prescrire la progression des diminutions de dose envisagées. En tout cas, il faut suivre ces recommandations à la lettre. Elles mentionnent les dates et les quantités des diminutions correspondantes. Entre temps, il est aussi important de noter bien au clair les modifications entreprises et les changements qu’elles produisent.

Traitement par substitution

L’arrêt d’un traitement peut produire la reprise des symptômes. Cela peut décourager à se détacher des anxiolytiques. La solution face aux symptômes est la prise d’autres médicaments non anxiolytiques. Il peut s’agir d’antidépresseurs, d’antihistaminiques, ou d’hormones. L’avantage de telles substances est qu’elles n’induisent pas une accoutumance.

Appui de l’entourage

Autant que les proches parents s’impliquent dans le traitement, ils sont concernés pour le sevrage. Pour cela, il faut les mettre au courant des recommandations du médecin. Cela leur permet d’anticiper les réactions face aux symptômes de manque. L’entourage prend aussi part au soutien moral et à l’encouragement du malade pour se détacher des anxiolytiques.

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Techniques de relaxation

Les techniques de relaxation permettent de réduire les risques de symptômes violents liés au manque. Les meilleures techniques préconisées sont les se détacher des anxiolytiques et de cohérence cardiaque.

 

Le placebo pour se détacher des anxiolytiques

La méthode placebo est efficace pour aider une personne dépendante à se détacher des anxiolytiques.

  • Principes d’action du placebo pour le sevrage

Controversé au niveau du corps médical, le placebo est une substance à effet illusoire. La guérison provient de l’effet psychologique, le placebo n’ayant aucune propriété chimique thérapeutique. Pour aider à se détacher des anxiolytiques, il donne l’impression que le traitement n’est pas interrompu. Il nous aide à croire en notre guérison et facilite l’arrêt du traitement anxiolytique.

  • Efficacité du placebo

Le placebo est inutile contre les infections et les cancers. On l’utilise plutôt pour les douleurs ou les maladies fonctionnelles. Il est efficace contre la maladie de Parkinson, l’hypertension et la dépression.

Des études ont prouvé que le placebo produisait des effets presque équivalents aux résultats attendus du médicament original. L’efficacité du placebo repose en grande partie sur la conviction du patient.

  • Réactions de l’organisme

L’organisme est capable de déclencher ses moyens de défense contre les maladies. Face à la douleur, le corps produit les endorphines céphaliques. Il produit aussi des endozépines qui sont des anxiolytiques naturels. Prendre un placebo pour se détacher des anxiolytiques induit la production de ces substances.

  • Mode d’emploi

On introduit des placebos dans le paquet d’anxiolytiques pour remplacer les médicaments suivant les diminutions de dose prescrite.

Sources:
https://www.santemagazine.fr/traitement/medicaments/anxiolytiques/comment-arreter-les-anxiolytiques-334523
https://www.allodocteurs.fr/se-soigner/medicaments/somniferes/somniferes-sortir-de-la-dependance_6541.html