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Les effets secondaires de l'érythritol

Faites attention à l’erythritol

De nombreuses recherches ont été publiées sur les dangers d’une consommation excessive de sucre. Dans le but de réduire la consommation de sucre et la dépendance, les chercheurs ont proposé des édulcorants artificiels et des alcools de sucre. Pourtant, ces derniers sont fabriqués au moyen de divers processus chimiques. L’érythritol est un alcool de sucre dont vous devez être au courant. Vous apprendrez comment cela est fabriqué et quels en sont les effets potentiels sur votre santé.

Qu’est-ce que l’érythritol?

L’érythritol est un alcool de sucre, un type d’édulcorant naturel créé par la fermentation du glucose dans la fécule de maïs. On estime que le produit final contient 70% de la douceur du sucre ordinaire avec seulement 5% des calories. C’est aussi l’un des principaux ingrédients de Truvia, un édulcorant bien connu.

Le caractère hypercalorique de l’érythritol est dû au fait qu’il n’est pas digéré ni métabolisé une fois consommé. Au lieu de cela, il pénètre dans la circulation sanguine. Il est en grande partie excrété dans l’urine, comme l’a découvert une étude publiée dans le British Journal of Nutrition. Une autre étude indique que cet édulcorant est rapidement absorbé dans l’intestin grêle. Et que seulement 10% de la quantité consommée entre dans le côlon. En outre, les chercheurs ont noté que la flore intestinale humaine ne fermentait pas l’édulcorant.

Les risques de l’utilisation de l’érythritol

L’un des principaux problèmes liés à l’emploi de cet édulcorant concerne les diabétiques. En effet, cela pourrait être nocif au diabétique à long terme. Ils peuvent penser que le produit qu’ils obtiennent ne contient aucune trace de sucre, mais en réalité, on utilise des alcools de sucre. Cela peut faire augmenter leur glycémie, notamment lorsqu’ils mangent trop. Sachez que les aliments contenant de l’érythritol peuvent renfermer autant de glucides, ce qui contribue à une glycémie élevée.

Par ailleurs, cet alcool de sucre n’étant pas aussi sucré que le sucre. Il est parfois combiné à des aliments avec d’autres édulcorants artificiels beaucoup plus sucrés que le sucre de table. Par conséquent, vous pouvez ingérer des composés plus nocifs pouvant éventuellement nuire à votre santé.

À l’heure actuelle, il n’est pas considéré comme une substance cancérogène. Selon une étude, aucun effet induisant ou favorisant la tumeur n’a été observé chez les rats nourris avec l’érythritol.

Les effets secondaires possibles

À présent, il n’y a aucun effet secondaire grave lié à la consommation d’érythritol. Néanmoins, il peut causer divers problèmes digestifs comme les flatulences, les ballonnements et la diarrhée. Ces symptômes se manifestent souvent chez les enfants. Une autre étude suggère qu’il peut entraîner d’autres problèmes tels que les coliques, les nausées, les selles liquides et le borborygme.

Bien que ce composé ait zéro calorie en soi, un autre souci à prendre en compte est le gain de poids dû à une alimentation excessive. Manger des aliments contenant des sucres-alcools peut vous faire penser que ce que vous consommez contient moins de calories. Ce qui vous conduit à en consommer un peu plus de calories.

Les substituts sains à l’érythritol

En raison des dangers importants associés à l’utilisation d’alcools sucrés, ainsi que d’édulcorants artificiels, évitez autant que possible les deux produits. Utilisez plutôt des substituts naturels et sains.

Le stévia

C’est une plante d’origine sud-américaine, connue pour ses feuilles au goût incroyablement sucré. Une seule portion est 100 à 300 fois plus sucrée que le sucre, raison pour laquelle il faut l’utiliser avec modération. En outre, la stévia s’avère très bénéfique pour votre santé grâce à ses divers composés végétaux. La recherche révèle que cela pourrait :

  • Gérer le diabète: les glucosides de la stévia sont absorbés et décomposés par les bactéries du côlon au lieu du sang. Ce qui peut aider à réduire les pics de glycémie.
  • Promouvoir un poids normal: la stévia est un aliment zéro calorie pouvant aider à réduire le contenu calorique des aliments que vous mangez normalement avec du sucre.
  • Combattre les bactéries: le stévia possède des propriétés antimicrobiennes susceptibles de contribuer à la santé bucco-dentaire.
  • Réguler la pression artérielle: les glucosides de la stévia peuvent aider les vaisseaux sanguins à se détendre, tout en augmentant la miction visant à éliminer l’excès de sodium dans le corps. À leur tour, ceux-ci contribuent à promouvoir un cœur en bonne santé, tout en préservant la pression artérielle.

Luo Han Guo

Il s’agit d’un fruit de Chine, de la taille d’une orange ou d’un gros citron. Il possède une coquille mince et brune contenant plusieurs graines. Les récoltes fraîches ont lieu pendant la saison d’automne, mais le fruit est souvent vendu séché. Luo Han Guo est très doux, 150 à 250 fois plus sucré que le sucre ordinaire. De plus, il présente des avantages potentiels pour la santé similaire à ceux de la stévia.

  • La gestion du poids
  • Le contrôle du diabète
  • La prévention du cancer

La recherche indique ainsi que ce fruit contient de la vitamine C pouvant aider à renforcer votre système immunitaire. Il possède aussi des propriétés anti-inflammatoires.

Peu importe l’édulcorant naturel que vous choisissez, utilisez-le avec modération

Il est clair que la stevia et le luo han guo constituent des alternatives supérieures aux édulcorants artificiels et aux alcools de sucre. Pourtant, pensez à les utiliser avec modération. Si vous avez une résistance à l’insuline, évitez toutes les formes d’édulcorants. En faisant cela, vous réduisez le risque d’augmenter votre glycémie. Vous pouvez réduire les fringales en buvant du café noir biologique ou en consommant des légumes fermentés.

Sources

Revue internationale de santé au travail et environnementale, 2016; 22 (1): 7-17

CMAJ, «Edulcorants non nutritifs et la santé cardiométabolique, 17 juillet 2017

Yale New Haven Health, «Manger du sucre, de l’alcool récemment?» 2018

The Sugar Association, «Les alcools de sucre»

British Journal of Nutrition, 1993 Jan; 69 (1): 169-176