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la sarcopénie

Qu’est-ce que la sarcopénie ?

La sarcopénie est la baisse progressive et généralisée de la masse musculaire, de la force, de la performance physique. Cette maladie à multi facteurs attaque les patients en âge gériatrique. Pour traiter les conséquences de la maladie, il faut faire des diagnostics. Il existe à côté des méthodes de préventions.

Les causes de la sarcopénie

La première cause de la sarcopénie reste en toute évidence l’âge avancé des malades. Quand une personne vieillit, la composition corporelle va être modifiée. La masse grasse va augmenter tandis que la masse maigre va diminuer. Il en est ainsi de la masse osseuse, des organes, des tissus musculaires. La masse squelettique de la personne âgée va diminuer à cause de son âge. Cela commence progressivement à partir de l’âge de 30 ans. Dès 50 ans, on remarque une dégénérescence accélérée. À 70 ans, on constate la perte de la moitié de la masse musculaire au profit du tissu adipeux.

Certains facteurs extérieurs à l’âge sont responsables du développement de la maladie. Ce sont les causes qui accentuent l’arrivée de la maladie chez quelques personnes âgées. Il en est ainsi du manque d’activité physique régulier au quotidien laissant les muscles immobiles. Il en est de même pour une mauvaise hygiène alimentaire entraînant des carences d’apport nutritif nécessaire pour l’organisme. Les modifications hormonales et métaboliques peuvent causer l’apparition précoce de la sarcopénie. Les fibres musculaires ont du mal à se construire.

Ses conséquences

Une personne âgée atteinte des troubles de la perte musculaire va subir quelques changements dans leurs vies quotidiennes. Ces changements sont pour certains invalidants tandis que pour d’autres, tout simplement handicapants.

La sarcopénie a pour conséquence une altération des grandes fonctions vitales.

  • La baisse de la force musculaire
  • La fragilité
  • La fatigue
  • La perte d’appétit
  • Les risques de chutes et de fractures
  • Les risques d’infections
  • Les retards de cicatrisations

Quand la maladie est à un stade très avancé, la personne âgée aura beaucoup de mal à bouger. Elle va perdre son autonomie. Celle-ci deviendra alors dépendante d’une autre personne. Elle va perdre une bonne qualité de vie en général. La plupart des patients perdent la vie une fois arrivée à ce stade.

Le diagnostic de la sarcopénie

Avant de commencer les traitements, il faut faire des diagnostics pour savoir le degré de la maladie. Pour ce faire, il faut consulter le médecin. Ce dernier réalisera des évaluations et des tests pour déterminer le stade dans lequel se trouve son patient.

Avec des tests simples, le médecin va mesurer la performance physique. La vitesse de la marche sera évaluée. Si elle est inférieure à 1 m/s sur 6 mètres, la maladie est déclarée. L’évaluation tient compte de l’équilibre, de la vitesse de marche et de la capacité du patient à se lever. La maladie est là quand le score de performance globale SPPB est inférieur à 8. Avec le test TUG, le médecin va évaluer les capacités à exécuter une série de manœuvres simples. Il en est par exemple ainsi de se lever d’une chaise avec accoudoir, de marcher et de revenir s’asseoir. Parfois, le médecin demande à son patient de faire des tests des extensions et des flexions des genoux.

Le médecin va faire des évaluations de la masse musculaire. Il est question de mesurer la circonférence des muscles des membres pour objectiver la fonte musculaire. Grâce au bio-impédancemètre, il est possible d’indiquer la composition du corps en masse grasse et en masse musculaire. Cette méthode consiste à passer un courant de faible intensité sur les tissus et voir sa résistance. Des examens d’imagerie médicale peuvent se faire dans certains cas pour diagnostiquer la sarcopénie. Par exemple le scanner, le scanner DEXA ou l’IRM.

la sarcopénie

Ses traitements et ses méthodes de prévention

Pour traiter ou pour prévenir cette maladie liée à la masse musculaire, des gestes sont à adopter.

  • Les exercices physiques

Pour un traitement, le programme d’exercice physique va comprendre des exercices en force contre résistance de faible intensité. Ainsi, il est possible pour le patient de renforcer ses muscles. Les exercices en question sont les flexions et extensions debout, les élévations latérales de la jambe, le levé de genoux, le maintien d’une jambe levée, le levé de chaise, etc. Ces exercices sont à répéter deux à trois fois par semaine pendant 18 semaines. Un spécialiste sera présent pour surveiller la personne âgée en activité.

La prévention de la sarcopénie à travers les exercices physiques passe par les exercices de renforcement musculaire et d’endurance. À cela va s’ajouter les exercices d’assouplissement et d’équilibre. Pour les non-sportifs, les activités physiques peuvent être remplacées par des activités du quotidien. Il en est ainsi du jardinage ou de faire les courses.

  • L’alimentation

Les aliments jouent un rôle très important non seulement pour le traitement, mais aussi pour la prévention. Ils vont apporter les éléments nutritifs dont l’organisme de la personne âgée va avoir besoin. Il faut manger sain et équilibre.

Les aliments riches en protéines, en acides amenés et en vitamines D sont à privilégier. Le premier sert pour la fabrication de masse maigre musculaire. Le second sert pour assurer la synthèse protéique. Le dernier sert pour prévenir le nombre de chutes.

Sources:
https://www.lemonde.fr/blog/expertiseclinique/2018/04/09/le-ciel-inventa-la-sarcopenie/
https://sante.lefigaro.fr/article/sarcopenie-la-maladie-du-vieillissement-musculaire/